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EL CLUB pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 07 juin 2007
 

El Club
(Capitol – EMI Music – 2007) 
Durée 53’58 – 14 Titres

http://www.el-club.fr 

Ca pourrait passer pour le groupe de plus, voire même pour le groupe de trop … Et puis en fait, quand on comprend que la seule ambition dans cette affaire est avant tout le fun et que le battage médiatique n’est pas la raison d’être d’El Club, on se dit pourquoi pas ! Pourquoi quatre seconds couteaux de luxe tels que Gildas Arzel, Erick Benzi, Michael Jones et Christian Séguret n’auraient ils pas l’envie légitime de conduire ensemble un projet musical, loin des artistes qu’ils accompagnent traditionnellement ? Pas si loin que ça en fait puisque les parrains et membres honoraires de cette association de guitaristes et de chanteurs ont pour noms Cabrel, Goldman ou Le Forestier, mais cette fois c’est bel et bien les créateurs eux-mêmes qui interprètent leurs propres morceaux et non les Dion, Hallyday, Noah et autres Pagny que l’on a l’habitude d’entendre les chanter ! Accompagnés de quelques-uns des meilleurs musiciens de studio, ils nous livrent leur première création …

Difficile de se démarquer de la branche variété française quand on navigue dans ses eaux à longueur d’année et c’est en plein dedans que le quartet s’embarque, dépassant avec difficulté le stade du tube périssable et nous servant à la queue leu-leu une série de chansons souvent bien lisses et trop façonnées, un peu comme si à trop vouloir bien faire, chacun n’avait pu mieux donner que des titres estampillés des qualificatifs trop ou au contraire pas assez … L’envie était pourtant bien présente au départ et on sent toute la sincérité du projet mais on assiste malheureusement à un empilage un tantinet stérile de titres dont on comprend très vite qu’ils sont un poil en dessous de ce qu’il aurait fallu pour qu’untel ou tel autre s’y intéresse ! Jamais les guitares de Michael Jones ou de Gildas Arzel ne prennent leurs véritables dimensions, jamais les voix ne dépassent le stade d’une interprétation sans beaucoup d’âme … Ils auront beau y mettre du leur, multiplier les percussions, ajouter des uillian pipes, de la contrebasse ou des chœurs, rien n’y fera, on a un mal fou à accrocher à des titres comme « Au revoir », « Est-ce qu’elle m’emmènerait ? », « La chaleur du sud » ou « Mauvais sommeil » et ce n’est pas l’arrivée des trois parrains sur le morceau de fin qui sauvera l’ouvrage de la faillite, même si leur présence fait de « Ce que j’aime » un titre que l’on pourrait envisager interprété lors d’une hypothétique tournée des Enfoirés. For fans only, et encore …