mercredi, 06 juin 2007 V2.0 (Autoproduction – 2007) Durée 12’43 – 3 Titres
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Kitchi Kitchi, c’est la pêche à l’état brut, une barre énergétique concentrée au maximum et débarquée des Ardennes tel un sanglier pour nous envoyer son cocktail où se mélangent metal et electro mais aussi trip hop et rap, le tout avec un certain sens de la mesure mais aussi de la demi-mesure ! Il y a maintenant sept ans que Pet’s (chant), Jock’s (guitare), Sakaï (basse), Razemotte (batterie) et DJ-K (scratchs) balancent les watts dans les platines grâce à une première rondelle sortie en 2005 (« Y’a pas d’quoi s’affoler ») mais aussi dans les salles et festivals suite à des passages aux côtés de Watcha, Mass Hysteria, Fifty One’s ou X Vision … Finaliste du tremplin du Chien à Plumes en 2006, Kitchi Kitchi a souhaité s’offrir une nouvelle démo en attendant un bon gros album annoncé pour la fin de l’année 2007. Histoire de retâter du studio avant le jour J sans doute …
Y’a pas à dire, ils sont en place les p’tits gars, et en plus ils ont des choses à dire et ils ne se privent pas de le faire ! On y va plein gaz et on s’attaque aux politiques, qu’ils soient élus au second tour ou battus dès le premier des dernières présidentielles, on donne sa propre vision des choses et on avoue même sa peur, le tout sur fond de metal rapcore bien servi avec un tapis rythmique bien dense sur lequel les guitares tranchent de façon très ferme. Les platines donnent un aspect très actuel à l’ouvrage et pour tout avouer, c’est souvent elles qui portent l’ensemble par leur très forte capacité à attirer l’oreille, se mariant à merveille à un chant dont le ton se veut ferme et vindicatif et à des textes bruts de décoffrage. On adore la triplette infernale des « On a peur », « Vu d’ici » et « La génération des donneurs de leçons », autant de titres qui mettent l’eau à la bouche en attendant la suite et qui séduiront les amateurs des premières productions estampillées du sceau de la Team Nowhere. Bien décidé à ne pas s’en laisser conter, Kitchi Kitchi prend les devants et part à la conquête d’un public musicalement ouvert mais aussi politiquement et humainement concerné … La démarche est saine, le jeu tient la route et on peut s’en rendre compte de ce pas en allant visiter leur page MySpace ! A programmer d’urgence dans les MJC pour entretenir un esprit rebelle qui va très vite se barrer en lambeaux si on ne fait rien pour qu’il perdure … On vous aura prévenus !
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