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MARK ALBERTS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 30 mai 2007
 

Me and the B.
(Me & B Records – Anticraft – 2007) 
Durée 35’28 – 11 Titres

http://www.mark-alberts.com
http://www.myspace.com/markalberts

Son premier album, ce Parisien a souhaité l’enregistrer à la roots, en mettant 100% de lui-même à l’intérieur comme pour le rendre encore plus séduisant … Multi-instrumentiste mais aussi chanteur et songwriter, Mark Alberts a fouillé dans l’attirail des instruments vintage et des préamplis d’antan pour se donner un son venu des débuts du rock mais aussi de la pop, deux disciplines complémentaires dont il revendique ouvertement l’utilisation. C’est donc la guitare à la main ou encore au piano voire à la batterie que l’artiste se lance dans un ouvrage où la mandoline tutoie les riffs bien musclés et où le Français se permet quelques incursions au milieu de textes majoritairement écrits dans la langue des Beatles et interprétés de façon irréprochable ! De Neil Young à Led Zeppelin en passant par Albert King ou Bob Dylan, Mark Alberts a voulu donner à sa musique des couleurs changeantes au gré des morceaux …

Avec un ouvrage capable de se mesurer sans aucune hésitation à ceux des plus grands compositeurs actuels, Mark Alberts vient mettre son grain de sel dans un univers musical en perpétuel mouvement en apportant des touches de blues et de folk à un rock très pop dans l’esprit. L’utilisation méticuleuse des chœurs donne à l’ouvrage un petit cachet très sympathique et si l’on retrouve quelques intervenants venus agrémenter certaines des pistes, c’est pour mieux mettre en valeur un travail d’orfèvre qui a mobilisé tout le talent d’un artiste complet et polyvalent. Tour à tour romantique ou lucide, Mark Alberts passe de la Gibson SG à la guitare demi-corps puis à l’acoustique et nous laisse entrevoir ses « Does Anybody Knows » et ses « Let It Be You », ses « Killing On The TV » et ses « Feel The Pain », posant au passage une reprise des Fab Four, « Why Don’t We Do It In The Road », de façon presque naturelle entre un « I Fly » et une « Voodoo Girl » auxquels il ne manque rien pour assumer cette place qui se révèle très enviable. Partagé entre Chicago et Londres avec toutefois un œil rivé sur Paris et l’autre lorgnant discrètement vers Nashville, « Me And The B. » semble bien être l’album capable de faire le lien entre la musique des seventies et celle du troisième millénaire, la qualité et le grain du son de l’ouvrage se mariant on ne peut mieux avec une tendance revival très actuelle et laissant en même temps aux chansons le soin d’être à la fois modernes et très personnelles. On ne s’en lasse pas tant c’est bien fait !