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HELP SHE CAN’T SWIM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 29 mai 2007
 

The death of nightlife
(Fantastic Plastic – Dad Records – PIAS – 2007) 
Durée 35’13 – 12 Titres

http://www.helpshecantswim.com
http://www.myspace.com/helpshecantswim 

Ils étaient encore étudiants quand ils ont décidé en 2003 de former leur groupe de rock et si une chose est certaine, c’est qu’ils sont très vite passés à la vitesse supérieure tant l’accueil qui leur a été réservé par le public a été spectaculaire ! Un premier album et des maxis à foison auront permis à Help She Can’t Swim de conserver la tête hors de l’eau pendant deux années passées à tourner dans tout ce que l’Angleterre compte de salles et de clubs et c’est avec leur indie pop bien consistante que Tom Denney (chant, guitares et claviers), Leesey Frances (chant et claviers), Tim Palmer (basse) et Lewis Baker (batterie) reviennent sur le devant des bacs après pratiquement trois années d’absence avec un second album produit une fois encore sous la houlette de Justin Callaway qui les supervise depuis leurs premiers ébats. Encore plus musclé et plus dévastateur que son prédécesseur, « The Death Of Nightlife » marque également le passage du groupe à l’age adulte …

Les quatre gamins dans le vent sont devenus des hommes et si le ton adopté par leur musique est beaucoup plus vif, leurs textes sont également beaucoup plus empreints des réalités du monde, qu’elles soient positives ou au contraire négatives. On entre de pied ferme dans des sujets graves comme la dépression, la maladie ou la mort mais le ton reste globalement détaché et même si l’effort de composition a été nettement plus soutenu que pour « Fashionata Super Dance Troupe », « The Death Of Nightlife » a su conserver un côté immédiat qui flirte par moments avec les limites du punk-rock mélodique pour mieux séduire une jeunesse qui n’attend que ce genre de groupes pour évacuer son mal de vivre ! Bourrés d’énergie, des titres comme « Kite Eating Tree », « Box Of Delights » ou « Just Be Social » rappelent que le rock est avant tout un art de vivre et de se défouler et c’est sur fond de guitares qui hurlent et de claviers qui les accompagnent que Help She Can’t Swim s’exécute, ne perdant jamais une occasion de placer un bon riff ou un bon mot tout au long d’un album un peu bref mais tellement bien tassé qu’il fait immanquablement l’effet d’un expresso pris en plein milieu d’après-midi ! En gros, on n’est pas prêt d’aller se coucher …