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ANTEVIRUS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 26 mai 2007
 

Pandaemia
(Autoproduction – 2007) 
Durée 55’29 – 10 Titres

http://www.antevirusweb.com

L’incubation aura pris près de dix longues années avant qu’Antévirus ne se déclare au travers de son premier album et même si des symptômes révélateurs étaient apparus en 2000 lors de la sortie d’un premier maxi ou encore lors de la trentaine de concerts que le groupe a donnés au cours de son existence, c’est bel et bien à une véritable pandémie qu’il faut aujourd’hui s’attendre tant le virus a pris de la force et de la teneur avec le temps. On avait beau y être préparés, l’idée même de l’apparition de la maladie avait fini par s’estomper avec les années et c’est par surprise que Yannick (chant), Laurent Gomes (basse), Gautier Moine (batterie) et Laurent Vitureau (guitare) nous ont attrapé un matin au saut du lit, déversant leur lot d’agents foudroyants dans la platine et venant soumettre nos muscles mais aussi nos neurones à des mouvements brutaux et saccadés qui à la longue risquent fort de laisser des traces indélébiles dans nos pauvres corps peu préparés à une telle révolution … Existe t’il un antidote capable d’épargner le monde ?

On serait presque tenté de dire que rien ne s’opposera au développement de cette « Pandaemia » mais le style radical et virulent que s’imposent d’eux-mêmes les quatre garçons du Loiret est fort heureusement (ou malheureusement …) victime d’un rejet massif de la part des porteurs des gênes pop et variété, excluant par-là même toute une partie de la population naturellement immunisée dès la naissance par les surdoses d’expédients musicaux ingérées par leurs aînés … Du coup, seuls les consommateurs réguliers de produits de type metal ou rock seront réellement concernés mais dans leur cas, une seule issue est envisageable, celle de la consultation immédiate et de l’autodétermination voire de l’automédication pour éviter le pire ! En effet, c’est par le mal que le mal parviendra à se résorber et c’est à force de voix qui montent jusqu’au death, de guitares saturées et de rythmiques assassines mais aussi de jolis breaks déposés par grosses grappes au fil des « Rhinoceros », « Last Dance », « Shambles », « Les Chiens de Tindalos » et autres « Pandaemia » que l’on parviendra non pas à vaincre mais avant tout à assimiler la maladie, l’Antévirus finissant à moyen terme par faire partie intégrante du quotidien de patients qui auront tôt fait de s’y habituer et de vivre tout naturellement avec le virus ancré en eux ! Bien que sa musique soit une véritable tuerie, il n’y a par chance rien de mortel dans cet Antévirus. C’est tout bénéfice donc, et en prime la campagne de vaccination est déjà commencée …