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GROOVYTHINGZ pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 22 mai 2007
 

Groovythingz
(Autoproduction – 2007) 
Durée 26’32 – 5 Titres

http://www.myspace.com/groovythingz

L’electro-blues est une discipline en plein développement et au nombre des formations qui s’y adonnent vient s’ajouter un duo particulièrement sympathique et dynamique, Groovythingz, qui va bien plus loin que le simple fait d’adjoindre des machines à des morceaux répondant aux critères rigides des douze mesures … Guitariste élevé aux sons venus de chez Jimi Hendrix et Eric Clapton, Yvan Guillevic a développé un jeu psychédélique tout en assimilant les phrasés de Buddy Guy, le toucher de frettes de Stevie Ray Vaughan ou les versants pop-rock de Portishead et a contribué aux créations de 60feelings et de Pascal Mulot pendant que son acolyte, Yann Sciberras, peignait et écrivait tout en faisant le punk ou en chantant la soul et cultivait son art en étudiant Boris Vian, Bill Deraime et Hubert-Félix Thiéfaine … La rencontre des deux ne pouvait forcément qu’être surprenante !

C’est une démonstration pour le moins variée de la très large palette sur laquelle il est capable d’évoluer que le duo nous propose en nous présentant cinq de ses œuvres qui s’égrènent entre chanson blues en slide, blues urbain électronique, chanson pop avec de très légers accents Goldman, boogie juteux sur des textes délirants et blues volubile à la Gary Moore avec la guitare qui cherche continuellement à s’envoler et le guitariste qui la retient en poussant ses notes à n’en plus finir … On sera tour à tour séduit, déconcerté, interpellé et pourquoi pas même choqué par des morceaux comme « Blues nucléaire », « 200 à l’heure » ou « Les chromosomes » qui caressent l’auditeur à rebrousse poil et qui ne renoncent à aucun artifice pour nous en mettre plein les yeux et surtout plein les oreilles ! La voix changeante vient apporter des couleurs étranges aux compositions, donnant à un titre comme « Les villes » des allures de crossroads des temps modernes où se rejoindraient CharlElie, Aubert et Capdevielle pour y faire don de leur savoir mais aussi de leurs intonations à un duo atypique qui sait parfois sortir totalement du blues pour mieux y rentrer l’instant d’après, que ce soit totalement ou au contraire très discrètement. Les amateurs de sons électriques plus conventionnels se régaleront de « Green Eyes », un descendant si bien réussi des « Parisienne Walkways » et autres « Empty Rooms » que l’on en arrive à se demander si l’Irlandais buriné n’est pas venu y poser sa Les Paul … A découvrir sur MySpace pour se donner envie d’aller un peu plus loin …