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ALICE S’EMERVEILLE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 21 mai 2007
 

Etoile moi
(Autoproduction – 2007) 
Durée 45’56 – 12 Titres

http://www.alicesemerveille.com
http://www.myspace.com/alicesemerveille

La merveilleuse aventure musicale d’Alice Hiblot remonte à une dizaine d’années, lorsqu’elle posait sa voix en groupe sur le rock de What’s Your Name ou dans un duo de K-ractère qui lui a offert ses premiers passages en studio et ses premières scènes … Et puis en 2002, Alice a ajouté une seconde corde à son arc, celle de la composition qui vint rejoindre tout naturellement celle de l’écriture et donner des chansons un peu plus douces, un peu plus pop. Pas encore vraiment prête à se lancer seule dans le grand bain, la chanteuse se fit tout naturellement aider par le magicien producteur et guitariste Jean-Pascal Boffo, ce qui peut sembler naturel quand on vient de Lorraine tant ils sont nombreux à en faire de même, et c’est en compagnie de quelques autres incontournables comme Hervé Rouyer (batterie), Thierry Crusem (chœurs), Julien Petit (saxophone), Sylvain Bayol (guitare), Benjamin Cahen (basse), Gautier Laurent (contrebasse) et Edouard Romano (trompette) qu’Alice S’émerveille aujourd’hui avec un premier album né sous une bonne étoile ! 

Une voix chaude et attachante qui n’en fait jamais trop pour être absolument juste donne à Alice ce petit cachet irrésistible qui rappelle régulièrement Zazie, non pas dans le contenu des compositions mais dans la manière qu’elle a de les interpréter, en y mettant beaucoup d’elle et en les rendant particulièrement humaines et accessibles. Les touches de cuivres entraînent par moments l’ouvrage vers un jazz bien envoyé et le groove un peu funky qui surnage spontanément de certains morceaux apporte des couleurs inattendues qui se mélangent avec beaucoup d’ingéniosité à une dominante faite de pop composée avec beaucoup de classe. Le verbe clair et délicat rencontre avec un charme presque irréel des instrumentations où les programmations se font aussi discrètes qu’efficaces et où la guitare se pose en simple accompagnatrice d’une voix qui reste du début à la fin le fil conducteur d’un ensemble harmonieux où s’ébattent « Alice » mais aussi « L’amant » et « Les autres » et où l’on se retrouve aussi bien « En l’air » que « Sur terre », suivant l’artiste « En rêve », « Sur le fil » ou encore « Dans tes traces » … La réalisation se montre largement à la hauteur du contenu musical de ce premier effort auquel il ne manque plus que le petit coup de pouce du destin pour passer à la vitesse supérieure et pour se faire remarquer par le grand public. De grâce, étoilez là !