Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

CAMILLERI pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 19 mai 2007
 

Camilleri 4
(Autoproduction – 2007) 
Durée 63’51 – 14 Titres

http://www.paulcamilleri.com

Led Zeppelin et Foreigner y avaient pensé et l’avaient fait bien avant lui et pourtant Paul Camilleri a quand même choisi de baptiser son nouvel opus « 4 », un peu comme pour confirmer une filiation très rock dans l’esprit mais aussi dans la réalisation … Si la production de son prédécesseur, « Another Sad Goodbye », avait été confiée à Popa Chubby, c’est cette fois à Francis Rossi, le fondateur et leader de Status Quo, que les clefs on été données pour produire « 4 » et le bonhomme les honore avec tout le panache qu’on lui connaît, plaçant ses guitares dans celles du plus exotique des Anglais et soutenant par la même occasion une rythmique drivée de main de maître par Felix Mueller à la basse et Tom Beck aux drums. En évitant le piège de se fendre d’un album qui sonne comme ceux du Quo, Paul Camilleri nous envoie quand même quelques pièces dignes du bon gros boogie rock de ses aînés et tente de faire le lien entre deux générations de musicophiles …

Aussi étonnant que cela puisse paraître sur le papier, Paul Camilleri est un artiste qui se revendique pleinement blues mais qui n’hésite jamais à planter ses banderilles vers le rock et même parfois vers le heavy, tirant des riffs de folie et posant une vois très empreinte de metal sur des compositions abrasives à souhaits ! On se prend donc des titres furibonds taillés dans la veine d’où sont sortis des « Whole Lotta Rosie » pour AC/DC et des « What You’re Proposing » ou des « Down Down » pour la bande à Rossi et on se laisse embringuer tout naturellement dans un son riche et très varié qui, même s’il est clairement daté du jour de ponte, ne manquera à aucun moment de séduire tout ce que la génération boogie rock et british blues compte de rescapés. Avec des parties de guitares dignes des plus grands artificiers du genre et une voix qui interpelle autant sur les ballades que sur les titres plus pêchus, Paul Camilleri met particulièrement bien en valeur des compositions sur lesquelles on retrouve régulièrement son nouvel associé et producteur mais sur lesquelles sa patte personnelle est quasiment à chaque fois non seulement présente mais aussi immédiatement identifiable. Livrées dans un digipack à quatre volets qui fait figure d’écrin de luxe pour montre suisse, des pièces comme « Angel Face », « Crazy For You », « You Gotta Do », « Can’t Get Any Better » ou « Jealous Man » font de cette nouvelle rondelle une œuvre que l’on classera sans aucune hésitation entre celles de John Mayall et d’Eric Burdon ! On a connu pire comme voisins quand même …