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PROGRESSIVE ROCK COVERS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 18 mai 2007
 

Progressive Rock Covers
(Musea – 2006) 
Durée 75’03 – 12 Titres

http://www.musearecords.com

Quel groupe de rock au monde n’a jamais été tenté de se fendre d’une reprise empruntée à un de ses glorieux aînés ? Sans doute sont ils rares et cette compilation serait somme toute fort convenue si son contenu n’était fait de nombre de pièces venues plus ou moins directement des fameuses seventies, qu’elles soient mondialement célèbres ou au contraire plus obscures, et si les personnes qui les interprètent n’étaient autres que la fine fleur internationale du rock progressif … C’est donc partagé entre doutes légitimes et espoirs les plus fous que l’on pénètre dans un ouvrage vendu à petit prix et livré avec un artwork qui fait penser plus que de raison aux aventures d’un célèbre petit reporter venu de Belgique.

Ce n’est sans doute pas la reprise de « Toccata » d’Emerson, Lake and Palmer pourtant faite par Gerard, une des formations nippones les plus inventives, qui suffira à détendre l’atmosphère un peu pesante qui s’établit entre la rondelle et l’auditeur mais plutôt celles carrément géniales de deux titres de Led Zep, « Immigrant Song » et « Kashmir », revus et corrigés respectivement par les Américains de Blue Shift et les Belges de Now ou carrément celle des Polonais de Quidam qui nous pondent un « Child In Time » de Deep Purple en forme d’arme absolue avec ses voix féminines, ses flûtes et ses arrangements fabuleux ! Le reste passe fatalement quelque peu inaperçu après ces quelques moments de pur bonheur mais on y remarque quand même les prestations avisées de Pangaea venu reprendre du Pink Floyd et plus précisément « Time » et les relectures de Trace, de Van Der Graaf Generator, de Manfred Mann Chapter Three, des Doors ou de Cong faites dans le désordre par des combos comme Ars Nova, Halloween ou Dificil Equilibrio. Histoire de donner un bonus 100% progressif à l’ouvrage, c’est Thierry Crusem et L’Autre Système qui se chargent de dire le mot de la fin en nous proposant leur vision particulièrement verte et inspirée de « Exiles » venu tout droit de chez King Crimson. Si tout n’est pas toujours posé au même niveau en terme d’aboutissement, rien de ce qui est présenté n’est à renier et compte tenu des quelques prouesses déjà citées et de l’aspect financier très léger de l’investissement, ils s’avère à l’arrivée plutôt judicieux pour les fans de prog, des seventies ou des deux à la fois de franchir le pas …