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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 17 mai 2007
Volume 1
(Magna Carta – 2007)
Durée 64’37 – 11 Titres
http://www.magnacarta.net
 Compiler les performances des plus brillants guitaristes au monde est un exercice auquel nombre d’autres se sont essayés avant Magna Carta mais c’est avec ses propres règles que le label progressif s’est cette fois penché sur cette tache délicate, cherchant avant tout à retracer les meilleurs moments de guitare des ouvrages sortis sous sa coupe au fil des ans au travers de la présence de onze instrumentistes nous ramenant vers différents groupes originaux ou formés pour des occasions particulières et vers sept albums, certains d’entre eux contenant largement de quoi sélectionner deux voire trois pièces. Là où d’autres nous ont servi des florilèges instrumentaux diarrhéiques ou des inédits majoritairement bâclés et donc dispensables, « Guitar Greats » nous convie à un best of de la production des incontournables éleveurs de talents de la firme new-yorkaise …
Mettre sur la même rondelle des monstres sacrés comme Jake E. Lee, Steve Lukather, John Petrucci ou Joe Satriani donne forcément un certain magnétisme à l’objet mais au lieu de jouer la carte de la simplicité, c’est dans la version « Working Man » avec Sebastian Bach au chant que l’on trouve le premier, dans la mouture Explorers Club proche de Dream Theater que l’on croise le troisième et respectivement aux côtés de Jordan Rudess et chez Niacin que l’on croise le Sat’ d’une part et le Luke de l’autre. Derek Trucks pose sa guitare slide aux côtés de l’harmoniciste Charlie Musselwhite sur un « Cat’s Squirrel » emprunté à Cream tandis que l’on retourne vers « Working Man » retrouver Michael Romeo et ses Symphony X accompagnés de la doublette rythmique Portnoy / Sheehan sur « Analog Kid » puis George Lynch sur « Anthem ». Steve Morse nous sert son propre « Cool Wind, Green Hills » tandis que Vinnie Moore s’offre le solo de « Time Crunch » sorti sur l’épatant album « Rhythm Of Time » de Jordan Rudess, Alex Skolnick nous sort en trio son « Western Sabbath Stomp » tout en finesse et en variations sonores et c’est Steve Stevens qui se paie le luxe de l’inédit du moment avec un « Roadside America Medley » enregistré en compagnie de Terry Bozzio à la batterie et Tony Levin à la basse. Séduisant en diable et surtout destiné à faire découvrir d’autres horizons à un public bien ciblé au départ, « Guitar Greats » est une des rares premières compilations qui donne immédiatement envie de découvrir suite que l’on imagine déjà foisonnante tant les tiroirs de Magna Carta regorgent de grands moments de musique. Let there be guitar !
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