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SYMPHONY X pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 16 mai 2007
 

Paradise Lost
(InsideOut – SPV – 2007) 
Durée 61’00 – 10 Titres

http://www.symphonyx.com

Ne nous méprenons pas, c’est bel et bien Symphony X qui a baptisé son nouvel album « Paradise Lost » et non l’inverse … Les chose étant maintenant clarifiées, on se souvient que le combo crée en 1994 par le guitariste Michael Romeo a connu quelques beaux pics de popularité mais que, plongés dans le désert absolu depuis les cinq longues années qui nous séparent de « The Odyssey », on se demandait bien ce qui se passait du côté des vétérans Michael Pinnella (claviers) et Russell Allen (chant), du récidiviste Jason Rullo (batterie) et du dernier arrivé, Michael Lepond (basse), qui souffrait semble t’il de sérieux soucis de santé retardant la sortie de ce nouvel effort. C’est désormais en boite, signé et positionné bien au chaud dans les starting blocks, le tout proche album des trois Michael sortira en juin prochain et si une chose est totalement acquise, c’est qu’il va en combler plus d’un tant il est grandiose !

Créateur de son propre style et de son propre son qui se situe au confluent du rock progressif et du metal symphonique, d’où son nom, Symphony X nous abreuve une fois encore de ses riffs carrés et aériens, de son versant psychédélique croustillant à souhait et plus généralement de la tonne de maestria qu’il met comme toujours dans la réalisation de chacun de ses albums. Avec une voix admirablement bien placée et des claviers qui dopent à merveille des guitares, ces dernières s’efforçant de leur donner invariablement la réponse qu’ils méritent, « Paradise Lost » se présente comme un recueil ultime de compositions dignes des plus grands noms du rock mais aussi de la musique classique tant son architecture est irréprochable. On ne s’épargne ni les passages atmosphériques ni les poussées d’adrénaline de brûlots plus speed comme « Eve Of Seduction », glissant sans heurt mais pourtant très ouvertement de titres heavy en diable en morceaux très sombres ou carrément très doux et très délicats. Versatilité et efficacité sont donc au rendez-vous et on tombe directement sous le charme à la fois très actuel et fidèle aux règles établies par le groupe lui-même d’un ouvrage qui fera date dans la carrière d’une formation qui a su avoir la patience d’attendre de se retrouver en totale possession de ses moyens humains et techniques avant de se remettre en selle et de partir une fois encore à l’assaut de son public. Si des titres comme « Serpent’s Kiss », « Seven », « Paradise Lost » mais aussi l’intégralité ou presque des autres s’inscrivent indiscutablement dans la droite lignée des précédents opus, ils sont aussi, et c’est là que l’on crie au génie, parmi les meilleurs jamais interprétés par Symphony X ! Sans aucun doute l’album de référence en la matière …