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ROMEO PRALY pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 15 mai 2007
 

Live à La Maroquinerie
(La Musik Vivante – 2007) 
Durée 45’07 –  13 Titres

http://www.myspace.com/romeopraly

Il a fait un carton il y a une poignée d’années avec son single « Petite conne » et on s’attendait à le voir revenir avec une formule peu ou prou équivalente … Que nenni ! Après une dizaine de milliers d’albums et une trentaine de milliers de maxis écoulés, Roméo Praly a fait du ménage dans son entourage et aura même un moment arrêté la musique avant de retrouver la foi et de se décider à fouler de nouveau les planches, décidant que son art ne devait plus souffrir d’une sophistication trop poussée et se lançant dans la grande aventure de la production avec une toute nouvelle structure baptisée L.M.V. pour mieux signifier son amour pour La Musik Vivante ! Une date bouclée à La Maroquinerie le 13 juin 2006 sera le prétexte rêvé pour qu’accompagné de Juan Tamayo aux guitares, Christian Fradin aux claviers, Aleksander Angelov à la basse et François Lebleu à la batterie Roméo Praly se lance dans l’enregistrement d’un live que l’on trouve aujourd’hui dans les bacs …

Une petite semaine de répétition aura permis à tout ce joli monde de se remettre la tête dans le guidon et c’est en se partageant entre anciens morceaux et titres inédits que Roméo Praly nous envoie cette rondelle où la voix fait régulièrement des sauts et des écarts de conduites mais où le résultat est à la hauteur de la volonté affichée de se placer entre chanson et pop. C’est donc avec ses textes directs et sa voix nasillarde à souhait que l’artiste nous interpelle, misant sur le contenu plus que sur l’emballage et s’en sortant avec les honneurs grâce notamment à une reprise étonnante de simplicité de « Je me suis fait tout petit » mais aussi à l’arrivée d’une « Petite conne » venue dès le début de l’ouvrage rassurer les fans les plus anciens. On se régale trois gros quarts d’heure durant d’une succession de « Lulu (où es-tu) », « R.A.F. », « La Salle de Bains », « Armure », « Le Train-Train » et autres « Merde » et on salue la démarche honnête et sincère d’un chanteur qui a eu le courage de se remettre en question et de se recadrer sur ce qui lui plait vraiment pour être en adéquation non seulement avec lui-même mais aussi avec son public. Des mélodies droites et un répertoire partagé les yeux dans les yeux avec la salle, il n’en fallait pas plus pour que la réussite soit au rendez-vous …