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GARY MOORE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 16 mai 2007
 

Close as you get
(Eagle Records – 2007) 
Durée 51’44 –  11 Titres

http://www.gary-moore.com

Il fait indiscutablement partie des meilleurs guitariste que la scène rock britannique ait portée depuis le début des années 70 et non content d’avoir contribué à écrire les plus belles pages du hard rock avec Skid Row, Thin Lizzy ou même sous son propre nom, Gary Moore a amorcé un virage blues au début des années 90 lors de la sortie du bien nommé « Still Got The Blues ». Fort du hit intersidéral « Parisienne Walkways » accouché en 1979, le six-cordiste n’en aura pas moins publié quelques autres bijoux comme notamment les excellents « Back On The Streets » et surtout « Wild Frontier » qui restera l’effort le plus irlandais de sa longue discographie. Loin de faire l’unanimité dans chacun des genres dans lesquels il évolue, Gary Moore s’est toutefois constitué une solide fanbase et si d’aucuns lui reprochent d’être trop blues ou au contraire trop rock voire même d’avoir, ô sacrilège ultime, commis le hold up du siècle en attirant dans son giron les fans perdus par son compatriote Rory Gallagher pendant ses années d’errance, il n’en reste pas moins un instrumentiste de génie et un chanteur fort honorable … C’est accompagné de l’indéboulonnable Brian Downey à la batterie, de Vic Martin aux claviers et de Pete Rees à la basse qu’il nous présente son dernier-né !  

On ne fera pas l’effort de numéroter cette nouvelle rondelle estampillée du sceau de l’Irlandais du Nord, les doigts nous manquant même en y mettant ceux des pieds, mais on s’attachera plutôt à en mesurer les forces et les faiblesses, l’homme à la Gibson ne manquant pas de faire des efforts en dosant un peu plus modestement ses soli et ses licks, évitant désormais les envolées diarrhéiques d’antan et se contentant d’être juste et efficace dans un domaine qui lui sied parfaitement, c’est à dire un bon gros rock avec plein de morceaux de blues dedans ! Alors bien entendu, Gary Moore ne manque pas de se laisser embringuer une fois encore dans le syndrome « Empty Rooms » en nous balançant de la ballade en veux tu en voilà, mais il les marie tellement bien avec des morceaux 100% pur jus comme l’épatant « If The Devil Made Whisky » tout en slide qui ouvre l’album, l’excellent « Thirty Days » emprunté à Chuck Berry, les deux reprises de Sonny Boy Williamson « Eyesight To The Blind » et « Checkin’ Up On My Baby » bourré d’harmonica et le très roots « Sundown » venu tout droit de chez Son House et très naturellement joué au dobro que l’on pardonne sans aucune retenue des titres comme « Have You Heard » qui n’est pas forcément le meilleur de John Mayall ou même « I Had A Dream » qui sonne franchement trop téléphoné, surtout quand on connaît tout le talent de compositeur du bonhomme. Co-produit avec Ian Taylor, « Close As You Get » déboule dans les bacs dans les jours qui viennent, du moins si vous vous trouvez de ce-côté de l’Atlantique, et sera bien évidemment prétexte à une tournée qui passera on l’espère rapidement par chez nous ! On ne va pas s’en priver quand même …