Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

APPARAT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 14 mai 2007
 

Walls
(Shitkatapult – In Finé – 2007) 
Durée 59’53 –  13 Titres

http://www.apparat.net
http://www.myspace.com/apparat

Il a choisi de quitter l’ex-Allemagne de l’Est pour aller s’installer à Berlin en 1997 et c’est en y arrivant que Sascha Ring est devenu Apparat, attendant toutefois deux années supplémentaires avant de fonder le label Shitkatapult avec T.Raumschmiere. Un premier album sorti en 2003 confirmera ses talents et son côté très novateur mais surtout lui permettra d’enregistrer pour John Peel et de se mettre définitivement le pied à l’étrier puisque s’en suivront nombre de collaborations dont une sur un opéra rock de Gianna Nanini … Auteur de multiples remixes, Apparat s’associera à Ellen Allien pour sortir « Orchestra Of Bubbles » en 2006 et c’est riche de cette faculté de mélanger pop et électro qu’il nous propose aujourd’hui « Walls », un ouvrage qui finit de mettre en mouvement de nombreuses compositions qui traînaient dans ses tiroirs depuis un moment !

C’est en accentuant son versant le plus mélodique que l’ovni Sascha a souhaité faire ce nouvel album dans lequel la multiplicité et la sensualité des pistes se mélangent habilement autour d’une base electro indéniablement géniale … S’attaquant plus ouvertement au mur de Berlin qu’à celui du son, Apparat creuse de manière discrète mais efficace le petit trou capable de stabiliser ou au contraire de déstabiliser l’édifice, malmenant astucieusement son œuvre pour la faire passer de moments légers en moments profonds et pour laisser à la voix le soin de prendre le contrôle de la situation quand le besoin s’en fait sentir. De collages sonores en passages instrumentaux plus conventionnels, « Walls » se veut le creuset dans lequel les genres, aussi opposés soient-ils, parviennent à créer un amalgame harmonieux et attachant et c’est tout naturellement que l’on sera séduit par un « Not A Number » ou un « Limelight » mais aussi par les deux parties de « Fractales », par « Arcadia » ou encore par « Over And Over ». Tour à tour bien taillé et bien ajusté puis totalement fou et débridé, ce tout nouvel effort d’Apparat joue la carte de la franchise et c’est aussi pour ça qu’il est particulièrement réussi !