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B.C. CAMPLIGHT pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 13 mai 2007
 

Blink of a nihilist
(One Little Indian – Discograph – 2007) 
Durée 38’20 –  11 Titres

http://www.bccamplight.com
http://www.myspace.com/bccamplightmusic
http://www.indian.co.uk 

C’est dans l’esprit un peu torturé de Brian Christinzio qu’est né en 2005 le projet pop B.C. Camplight, une drôle d’histoire qui s’est traduite en 2006 par une première rondelle unanimement reconnue pour la qualité de ses compositions mais aussi pour celle de son interprétation … Renforcé dans ses convictions concernant le pouvoir de séduction de sa musique, le chanteur et multi-instrumentiste qui passe invariablement des claviers aux cordes et des percussions aux harmonicas s’est fait accompagner par Stéphanie Vernacchio au chant, Bret Tobias à la batterie, Josh Olmstead aux guitares et enfin par une foule aussi diverse que multiple d’intervenants lyriques, cuivrés mais aussi à cordes et à percussions pour venir donner du corps à un second épisode de ses aventures qui prend une fois encore son point de départ à Philadelphie. Entre rêve et cauchemar, « Blink Of A Nihilist » se veut le reflet fidèle des inspirations les plus subtiles mais aussi les plus incongrues de son géniteur … 

Pop comme auraient pu le faire les Beatles mais avec aussi une légère pointe de folk pour relever un tant soit peu la sauce et aider le soufflé à se tenir bien droit, cette nouvelle livraison de B.C. Camplight évite d’un bon mètre l’écueil qui l’aurait rendue plate et lisse pour au contraire afficher des reflets astucieux auxquels on s’attache très rapidement. Les talents de songwriter de Brian l’on conduit à créer des refrains que l’on garde au plus profond de soi des jours durant et c’est une paille au coin du bec ou un soft drink à la main que l’on fredonnera « Lord, I’ve Been On Fire », « The Hip And The Homeless » ou encore « Grey Young Amelia » sans forcément en comprendre la raison la plus profonde mais surtout sans jamais douter de sa justification. Entré de façon un peu inattendue dans le rôle du super héros un tantinet serré avec son corps trop grand dans son costume trop étroit, B.C. Camplight compense cette arrivée impromptue sur l’échiquier mondial par beaucoup de talent et beaucoup d’humour et nous livre à l’arrivée un album de pop très personnel qui n’hésite pas à engranger les expériences les plus saugrenues pour se démarquer des productions des autres artistes venus d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique. C’est à découvrir dès le 21 mai dans tous les bons bacs indépendants !