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BEARDFISH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 11 mai 2007
 

Sleeping in trafic : Part one
(InsideOut – SPV – 2007) 
Durée 65’53 –  11 Titres

http://www.beardfish.argh.se
http://www.myspace.com/beardfishband

Créée au printemps 2000 par le talentueux multi-instrumentiste Rikard Sjöblom et par son complice guitariste David Zackrisson pour tenter de perpétuer l’esprit originel de groupes incontournables comme King Crimson, Beardfish est une formation suédoise qui rappellera pêle-mêle des icônes comme le Floyd ou Frank Zappa et qui s’est déjà illustrée avec quelques belles sorties comme l’excellent « The Sane Day », son double album sorti en totale autoproduction en 2005. Accompagnés de Robert Hansen à la basse et Magnus Östgren à la batterie, les deux compères multiplient les incursions dans divers registres qui s’étendent sur une très large palette que l’on taxera de progressive à défaut d’autre terme plus approprié mais que l’on pourrait aussi bien baptiser rock classique ou pop ingénieuse … Plus que la recherche d’un nom adapté à sa qualification ferme et définitive, c’est surtout la découverte de la musique de Beardfish qui est particulièrement importante !

S’ils ne se lancent que très rarement voire même quasiment jamais dans des démonstrations diarrhéiques de leurs divers talents, les quatre membres de Beardfish sont loin d’être manchots et c’est essentiellement par une énorme capacité de mise en commun de toutes leurs ressources individuelles qu’ils interpellent l’auditeur, personne ne s’en allant à la recherche du solo qui tue mais participant au contraire et toujours dans une très juste mesure à l’élaboration de compositions justes, saines et équilibrées. A une voix qui déclenche par moment des vagues de frissons incontrôlables, Rikard Sjöblom ajoute son sens pointu des harmonies et pose ses synthés, claviers et guitares aux côtés de ses acolytes dans les traces de pas laissées jadis par Camel, Marillion, Soft Machine et dans une moindre mesure par Genesis et Yes. On se laissera transporter au gré des inspirations d’un « Dark Poet » ou d’un « Without You », d’une « Roulette » ou d’une « Year Of The Knife », et si les relents seventies se font de plus en plus évidents au fur et à mesure que les morceaux s’enchaînent dans la platine, ce n’est que pour mieux rappeler que Beardfish a su se porter à la hauteur de ses modèles et à inscrire sa musique dans la continuité de la leur. Bon sang ne trompe jamais …