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HOLOPHONICS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 10 mai 2007
 

A land to end my flight
(Autoproduction – 2007) 
Durée 64’15 – 14 Titres

http://www.holophonics.net
http://www.myspace.com/holophonicsfrench

En un peu plus d’un an, les Grenoblois d’Holophonics auront réussi à s’ouvrir les portes des salles pour s’en aller jouer aux côtés de Therapy?, Feverish ou Koritni mais aussi à réunir ce qu’il lui fallait de compositions pour enregistrer un premier album dont le niveau d’aboutissement est impressionnant ! Amoureux des guitares et du gros son qui tache, Greg et Yann taillent dans le riff à la mode de chez eux et déroulent un tapis rouge vif devant une rythmique carrée où l’on remarque Ludo à la basse et Mike à la batterie et devant Stef, un chanteur au timbre large et gracieux qui s’en sort haut la main dans un registre particulièrement étendu qui va de Placebo à Metallica en passant par Portishead et Muse. Bourré aux amphétamines, l’album n’en néglige pas pour autant la mélodie et des arrangements particulièrement intéressants …

Faire du rock accessible au plus grand nombre est un art auquel beaucoup de groupes s’essaient mais auquel peu réussissent vraiment et au jeu des chaises musicales, Holophonics est parvenu à garder suffisamment de ressources pour rester le cul sur le tabouret jusqu’à la dernière manche tout en conservant à l’esprit une démarche juste assez pop pour ratisser large et séduire le plus grand nombre d’auditeurs possible. Holophonics ne fait pas peur aux masses bien pensantes et pourtant le groupe est capable d’alterner des phases des cris de bête blessée et des nappes de didgéridoo comme il le prouve sur les deux parties qui, mises bout à bout, font de « Mental Genocide » un pur chef d’œuvre que l’artillerie lourde ne renierait pas, quand bien même elle serait soumise à la torture … Poussant jusqu’à habiller ses titres d’une bonne dose d’electro et à agrémenter « Landing Pax » de quelques scratches, le quintet de l’Isère nous embarque dans un tour d’horizon assez varié de ce qu’il sait faire quand on lui donne les moyens de jouer et nous invite invariablement à la découverte en live de morceaux comme « Slanging To Ourselves », « My Time » ou « Neverelation » que l’on sent capables de monter jusque très haut sur l’échelle de l’efficacité ! Si la séduction musicale devait se trouver un nom, elle pourrait sans aucune hésitation adopter celui d’Holophonics. Ô temps, suspends ton vol …