mardi, 08 mai 2007
Broadcast (DVD)
(Metal Mind Productions – 2007)
Durée 140’ environ
http://www.pendragon.mu
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 Neo, c’est un peu le fils caché de Pendragon, un groupe qui s’appuie sur une collaboration entre le bassiste John Jowitt, le guitariste Mark Westwood, le batteur Andy Edwards et le claviériste Clive Nolan et ce n’est pas un hasard si l’on remarque à leurs côtés le chanteur Alan Reed mais aussi le frontman de Pendragon, Nick Barrett, et un de ses anciens membres, John Barnfield, ce DVD ayant été enregistré au même endroit que le superbe « Past And Presence » des Anglais seulement quelques minutes plus tôt ! On retrouve donc le théâtre Wyspianski de Katovice et son public pour une volée de titres empruntés à IQ, Arena, Pallas, Pendragon ou Nolan & Wakeman et le plaisir est entier puisque Neo n’est pas une formation que l’on a l’habitude de voir et d’entendre, cet enregistrement retranscrivant, qui plus est dans son intégralité, un des trois concerts donnés depuis les débuts de ce qui n’est avant tout un side-project de plus …
« Broadcast » est une véritable auberge espagnole et chacun des musiciens y apporte non seulement son talent mais aussi ses envies les plus saugrenues, Clive Nolan n’hésitant pas à abandonner ses ivoires à John Barnfield pour aller pousser la chansonnette sur « Mindgames » et Nick Barrett finissant même par l’imiter en allant chanter un titre de IQ, « Outer Limits », un bonnet rouge enfoncé jusqu’aux yeux. Avec des arrangements nouveaux et une interprétation originale, des morceaux comme « Paintbox », « Masters Of Illusion » ou « Nostradamus » (Pendragon) se voient totalement remis en question et on se plait à les retrouver en toute fin de set, en forme d’apothéose venant couronner une série où l’on a eu tout le loisir de se régaler de « Erosion » et de « The Enemy Smacks » (IQ), de « Hide And Seek » et de « Crown Of Thorns » (Pallas) ou encore de « Mindgames » (Shadowland) et de « Shadows Of Fate » (Nolan & Wakeman). Le jeu, posé à mi-chemin entre prog et rock, se veut irréprochable mais la tension évidente qui règne sur scène ne se ressent absolument pas, Reed donnant tout ce qu’il a en lui sans compter sous un halo de lumière qui met admirablement en valeur une musique riche de diverses tessitures très complémentaires. Avec un son parfait et des images cadrées avec beaucoup d’ingéniosité, « Broadcast » en arriverait presque à voler la vedette à « Past And Presence », d’autant que les bonus nous réservent eux aussi une surprise de taille en nous présentant, entre autres, les balances du tout premier concert de Neo au RosFest en 2006 … Les deux volumes ont de toute façon la bonne idée de retracer une soirée inoubliable et l’un sans l’autre, c’est un peu comme Laurel sans Hardy ou comme Dupont sans Dupond, il en manque forcément un !
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