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BAY CAR BLUES FESTIVAL 2007 pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 06 mai 2007
 

BAY CAR BLUES FESTIVAL (8ème Edition)
GRANDE SYNTHE (59)
Du 28 avril au 5 mai 2007


http://www.bay-car.com

Bay Car Blues Festival, un nom qui fait baver d’envie tout ce que la France et la Belgique comptent d’aficionados du blues ! La qualité d’une organisation à la programmation riche et variée et à l’accueil irréprochable côté groupes et côté public, un festival où l’on se sent bien, un peu comme à la maison, où les aléas du temps et les quatorze degrés perdus en trois heures de route entre Paris et Grande Synthe n’ont que très peu d’importance puisque c’est ici la chaleur du cœur qui importe, pas celle du sol … Les bars et les particuliers accueillent déjà des spectacles intimistes depuis une semaine dans la partie Off du festival mais c’est ce soir le côté In qui ouvre ses portes en même temps que celles des salles obscures. Une seule consigne, un seul mot d’ordre : « Let The Good Time Roll » ! Et si une chose est bien certaine à l’heure d’entrer dans cette 8ème édition, c’est que ça va rouler pour nous …


Jeudi 3 mai 2007 : Malted Milk & Mister Tchang – Ike Turner & The King Of Rhythm

http://www.myspace.com/maltedmilkmusic
http://www.iketurner.com/

Tout comme Mister Tchang qui est devenu un des invités incontournables de l’Agglomération Dunkerquoise, Malted Milk est un groupe qui fait figure de référence dans l’histoire du Bay Car Blues Festival et après avoir régulièrement animé au fil des années les fameuses ‘‘chapelles blues’’, la réplique locale des ‘‘rent house parties’’ chicagoanes, les Nantais vont s’offrir l’ouverture de la première soirée de l’histoire du festival au Kursaal de Dunkerque ! Parvenu à transporter jusqu’ici son concept chaleureux et convivial, l’équipe du Bay Car a installé des tables dans la salle et les serveuses s’affairent à apporter le houblon cher au public pendant qu’Arnaud Fradin et sa bande s’escriment sur leurs instruments, commençant par un très bel instrumental avant de poursuivre sur un ton débridé avec « I’m Not Coming Home » ou « I Wanna Get Funky ». Manu Frangeul nous sort le premier gros solo de son Mississippi saxophone et Malted Milk poursuit allègrement dans une mouture très funky d’un répertoire très empreint de Chicago blues, s’appuyant sur l’apport indiscutable apporté par un Mister Tchang certes sous-employé au poste de guitariste rythmique mais ô combien efficace quand il est question de donner le ton à un groupe soudé dont la prestation nous fait un peu mieux comprendre les raisons de leur arrivée en finale lors du dernier International Blues Challenge à Memphis en janvier 2007 !

Les deux Telecaster vont donc nous inviter ce soir à un tour d’horizon des albums de Malted Milk et on y découvrira même des extraits du prochain comme cet épatant « Sgt Flame » qui donnera à Manu l’occasion de venir faire un tour dans la salle et de s’asseoir à notre table le temps d’un énième solo d’harmonica très enlevé. La voix d’Arnaud colle particulièrement bien au style recherché et c’est après quelques démonstrations individuelles de Bobby à la basse et de Baby Brondy à la batterie que Malted Milk nous quittera une première fois non sans avoir répété ad libitum un entraînant refrain qui affirme que « If you want to take me home, I can show you what to know about me » … Un unique titre un poil plus calme en rappel nous conduira lentement mais sûrement vers la fin d’une prestation de près d’une heure et demie à laquelle on ne reprochera, mais alors seulement pour la fine bouche, que le fait de s’être abstenu de faire appel à tous les talents de Mister Tchang et notamment à celui de chanteur !

Trois quarts de siècles d’une vie passée au service de la musique pendant laquelle il aura accompagné Sony Boy Williamson ou encore découvert Jimi Hendrix et celle qui deviendra son épouse, la fabuleuse Tina Turner, n’ont absolument pas émoussés l’envie qu’a Ike Turner de chanter le rhythm’n’blues et c’est en compagnie de membres issus de quatre générations des King Of Rhythm qu’il se produit ce soir sur la scène du Kursaal ! Le plateau fait plaisir à voir avec ses deux claviers, sa section rythmique, ses cuivres et un guitariste entertainer qui fait office de mouche du coche et après deux morceaux faits de soli individuels sur fond de rythmes endiablés vient le temps du traditionnel « Ladies and gentlemen, please welcome the great and fabulous Mister Ike … Tuuurrrrnner ! ». C’est définitivement parti pour un grand moment de musique et on commence dès maintenant à revisiter un lot de standards en admirant le toucher d’ivoires d’un artiste qui force le respect rien que par sa présence … Le temps de traverser « Caldonia » et Ike Turner chausse une Strat blanche tout en restant tranquillement assis derrière ses claviers et s’engage dans un imposant « Johnny B. Goode » qui va mettre tout le monde d’accord non seulement au sujet de ses talents indiscutables de musicien mais aussi sur le caractère unique et impressionnant de sa voix !

Le show des King Of Rhythm défile sans même que l’on ne s’en rende compte et l’on y passe de ballades en blues et de boogie en country pendant une grosse heure avant que le maître de cérémonie n’invite à ses côtés une tigresse qui va venir dynamiter le Kursaal non seulement par sa présence physique totale et par ses bonds sur la scène mais aussi et surtout par une prestation endiablée qui met chaque sens en éveil côté scène et côté jardin, le grand Ike Turner en délaissant même son confortable siège pour aller poser quelques riffs dont il a le secret auprès de ses cuivres … Trois titres à fond et on se calme un peu sur le très beau « I’ve Been Loving You » avant de repartir de plus belle avec le plus gros hit de la star, le « Proud Mary » emprunté en 1971 à Creedence Clearwater Revival pour grimper au plus haut des charts et s’ouvrir les portes du monde dans son entier ! Dunkerque est debout et danse joyeusement devant la scène, Ike propose à quelques-unes des spectatrices de venir le rejoindre sur la scène et de faire pour un soir office de ‘‘Ikettes’’ et c’est dans une liesse populaire que tout se termine après un rappel syndical mais fougueux en diable sur les derniers coups de minuit …

Le Kursaal se vide tranquillement mais on y reste encore un long moment pour retrouver les amis qui errent ou s’affairent dans la salle, les organisateurs bien entendu avec Franck, Stéphane, Laurence, Mehdi et leurs complices, les Malted Milk et notamment Manu qui reprendra l’avion de Memphis dès demain midi pour y solidifier les liens tissés cet hiver pendant l’IBC, K-Led BÂ’Sam venu en ami, les membres du regretté groupe Without, Nico Wayne Toussaint qui clôturera cette 8ème édition samedi soir et enfin les amis des médias blues et des festivals venus un peu moins nombreux cette année pour cause d’élections présidentielles mais toujours aussi heureux de partager quelques moments privilégiés pendant une manifestation qui ne déroge pas à sa tradition d’accueil au fil des ans ! Pas de jam ce soir car demain est un jour ouvré pour le public, c’est donc vers Grande Synthe et la Ferme Codron que nous nous dirigeons pour y prendre un peu de repos plutôt mérité …        

Vendredi 4 mai 2007 : B.B. & The Blues Shacks – Dave Specter & Sharon Lewis

http://www.bluesshacks.com/
http://www.davespecter.org/
http://www.myspace.com/davespecter

C’est la superbe salle de spectacles du Casino de Dunkerque qui nous accueille ce soir et il y règne une ambiance un peu étrange, à mi-chemin entre le Cotton Club et les coursives des anciens paquebots où les jeux et les associations faits entre les couleurs et les lumières apportent un petit cachet qui colle au plus juste à la musique qui va nous être proposée aujourd’hui …

S’ils ont contribué à l’introduction du swing et du jump au travers de toute l’Europe, les frères Arlt et plus généralement B.B. & The Blues Shacks n’en ont pas moins réussi à développer un style très personnel dans lequel le blues le plus roots a gardé une place tout entière. Revisitant à tour de bras les T-Bone Walker et autres Sonny Boy Williamson, le groupe va mettre en avant tout au long des presque deux heures que va durer son concert la guitare incendiaire du fou furieux Andreas et l’harmonica virevoltant du magnanime Michael qui fait de ces deux musiciens complémentaires les Schumacher du blues et du rock partis à l’assaut d’un championnat du monde virtuel allant du Delta jusqu’à Chicago et à la West Coast ! Multipliant les soli qu’il tire de ses ES-335 avec un talent jamais contesté, Andreas vit chaque note le plus pleinement possible, la poussant jusqu’au bout d’elle-même au lieu de la noyer dans la suivante et l’accompagnant toujours d’un rictus qui en devient très vite indissociable tant il est chaque fois très adapté à chaque situation et à chaque émotion.

D’une set list longue comme le bras, on retiendra bien évidemment les perpétuels clins d’œils aux grands noms de la guitare mais aussi de l’harmonica avec Little Walter qui se verra particulièrement mis à l’honneur pendant la démonstration de force et d’intensité que deviendra « Aw Baby » … Les chaussures étincelantes de strass et de paillettes de l’excellent Dennis Koechstadt aux claviers amuseront très fortement le public mais dès que ses notes se retrouvent mêlées à celles de la contrebasse et de la batterie, ce sont ses mains et non plus ses pieds sur lesquels on se penche invariablement ! Après avoir mis la salle du Casino sur les rotules avec un set sans aucun temps mort pendant lequel il aura été donné à chacun de profiter des talents individuels de chacun mais aussi d’une culture blues collective très équilibrée qui les conduit jusqu’à un très haut niveau d’aboutissement, B.B. & The Blues Shacks nous offriront en guise de rappel une cerise sur le gâteau empruntée à B.B. King et enfin un rock’n’roll vertigineux, « My Babe », à la fin duquel Michael Arlt s’en ira faire la pirouette puis le poirier au nez et à la barbe d’un claviériste qui a sans aucun doute eu quelques frissons en le voyant arriver sur lui sans crier gare …

La soirée se serait achevée là que le public n’aurait pas été lésé mais il faut encore compter sur la présence du grand Dave Specter et de la géniale Sharon Lewis qui vont venir nous mettre la deuxième grosse gifle de la soirée avec une nouvelle démonstration de Chicago blues à laquelle se mêleront la soul et parfois le jazz pour ne jamais finir de nous réjouir ! Sideman reconnu pour ses collaborations avec Otis Rush, Junior Wells, Robert Lockwood Jr ou Buddy Guy, Dave Specter n’en est pas moins le meneur de sa propre formation et c’est en trio qu’il va nous présenter une musique qui s’appuie sur différents genres musicaux mais aussi sur une succession de reprises bien senties et de compositions très intéressantes comme « Boss Funk ». Trois instrumentaux flamboyants nous conduiront jusqu’à la déclaration fracassante du jour, « Fasten your seat bealt for Sharon Lewis », et c’est en compagnie de la plantureuse chanteuse d’origine texane que le show va se poursuivre, celle que l’on compare régulièrement à Koko Taylor et qui a eu de nombreuses occasions de chanter à ses côtés ne manquant jamais de mettre en avant une voix fabuleuse mais aussi de très grandes qualités humaines.

On passe des standards de B.B. King à des morceaux plus personnels comme « Jimmie Lee » et après un intermède instrumental très jazzy d’une dizaine de minutes pendant lesquelles Sharon Lewis ira non seulement se rafraîchir mais aussi se changer, le spectacle montera lentement mais sûrement en intensité jusqu’à des sommets rarement atteints tant le partage entre la scène et la salle est impressionnant ! Descendue dans le public pendant une fabuleuse incantation à sa « Mama », la chanteuse qui joue ce soir pour la première fois en France mais qui jouit d’une très bonne réputation dans toute l’Europe de l’Est ne quittera plus ceux qu’elle finira par considérer comme ses anges et se fendra d’un énorme « All Night Long » qui la verra danser avec un long moment en compagnie d’une poignée de spectateurs très réceptifs à sa musique et à son charisme. Emue par un public qui scande à son tour des « All Night Long » a capela pour faire revenir le Dave Specter Trio, Sharon attendra avec lui au beau milieu de la salle qu’Andreas Arlt vienne se brancher et se joindre à la fête pour un ultime bain de foule où elle avouera avoir un ange gardien qui veille sur elle (« I Got An Angel Watching Over Me ») …

Prêchant régulièrement pour sa paroisse chicagoane, Dave Specter ne manquera pas de rappeler avant de quitter la salle que la ville des vents est pleine de clubs de blues et qu’il a d’ailleurs eu le plaisir de jouer avec B.B. & The Blues Shacks au célèbre Legend de Buddy Guy où ils ont recueilli un succès aussi phénoménal que largement mérité ! Il remercie au passage le public mais aussi les organisateurs de contribuer à ce que le blues soit bien vivant en France et invite ses spectateurs du soir à venir le retrouver sur les bords du Lac Michigan … 

Le Zapi’ng accueillera ensuite les plus courageux pour une jam monstrueuse lancée par Arnaud Fradin, Mister Tchang et K-Led BÂ’Sam qui verra bien évidemment arriver tous les héros de la soirée mais aussi ceux de la prochaine avec notamment toute l’équipe de Ray ‘Killer’ Allison et tout ça s’en ira traditionnellement jusque vers les premières heures d’un petit matin où le soleil aura encore beaucoup de mal à montrer le bout de son nez !  

Samedi 5 mai 2007 : Carte blanche à Nico Wayne Toussaint, Ray ‘Killer’ Allison et Angela Brooks – Earl Gilliam Band

http://www.nwtoussaint.com
http://www.myspace.com/nicowaynetoussaint
http://www.dialtonerecords.com/earl_g/earl_bio.html
 
Pour la dernière soirée de sa 8ème Edition, Bay Car a mis les petits plats dans les grands non pas en nous proposant une nouvelle salle luxueuse puisque l’on retourne sous le chapiteau qui nous accueillait l’an dernier en plein cœur du vélodrome de Grande Synthe mais en nous offrant une affiche exceptionnelle regroupant sur un même plateau une des étoiles filantes de l’harmonica français, le fabuleux Nico Wayne Toussaint, et deux Américains parmi lesquels on remarque instantanément l’immense Ray ‘‘Killer’’ Allison et la minuscule en taille mais incommensurable en talent Angela Brooks d’une part et les papys du blues de l’Earl Gilliam Band de l’autre !

Tout de rouge vêtu, Nico Wayne Toussaint se charge de faire partir sur les chapeaux de roues une soirée qui va s’avérer riche en émotions et en bonnes vibrations et c’est aux côtés de ses bondissants complices Rax Lacour à la guitare, Antoine Perrut à la basse et Vincent Thomas à la batterie qu’il vient faire souffler au gré de son harmonica un vent du Sud sur l’extrémité Nord de la France … Un départ très rock suivi d’une version explosive de « Southern Wind » et d’une indispensable adaptation de James Cotton serviront de rampe de lancement à un Ray ‘‘Killer Allison’’ qui ne ratera pas son entrée en emmenant tout le monde du bout de sa guitare et de son micro, salle incluse, dans une version de « Sex Machine » dopée aux amphétamines puis dans un tour de chant où l’on croise Muddy Waters qu’il a accompagné sur les routes pendant trois ans à la batterie et où l’on se prend de plein fouet quelques musts comme « Muddy Water Blues », « The Trhill Is Gone » et une effarante relecture de « I’m A Soul Man » digne des Blues Brothers !

Après une heure de show, la poursuite se dirige vers le milieu de la salle et l’on y découvre Angela Brooks qui prend à pleines mains la place qui l’attendait et qui vient encore faire monter d’un cran un set dans lequel Nico Wayne Toussaint très altruiste s’est quelque peu mis en retrait depuis l’arrivée de son complice américain. Véritable monstre de feeling, Angela va très rapidement prendre une importance folle dans le déroulement de la soirée et nous servir un cocktail de standards parmi lesquels on retrouve bien évidemment « All Night Long » et une adaptation très intéressante de « Mannish Boy » revu et corrigé à la sauce « Mannish Girl » … Assise juste au pied de la scène, Sharon Lewis invite le public à danser et c’est tout naturellement qu’elle se retrouve avec le groupe sur scène pour un rappel où Nico Wayne Toussaint redevient le showman électrique monté sur ressorts que l’on connaît pour emmener un medley qui laissera la part belle à « Sweet Home Chicago » et à « The Blues Is Allright » !

Repu comme s’il venait de déguster une astronomique ration de potjevleesch, le public se remet de ses émotions autour d’une bière en attendant une suite qui ne va pas elle non plus manquer de plaire puisque du haut de leurs sept décennies bien tassées, les quatre musiciens qui accompagnent le pianiste et chanteur Earl Gilliam ne vont pas démériter le moins du monde ! Un départ très instrumental aura tôt fait de mettre une ambiance très jazzy dans la salle et c’est soutenu par un saxophone ténor de haut vol et un guitariste très inspiré que la section rythmique irréprochable va poser un tapis rouge instrumental sur lequel la vedette n’aura plus qu’à se laisser porter … La vision de cet old black band venu de Houston pour deux jours et pour cet unique concert a de quoi réjouir d’autant que si la virtuosité et la rigueur sont de la partie, le plaisir d’être sur scène est très largement visible et chacun des musiciens n’a de cesse de le partager avec des spectateurs unanimement conquis. Régulièrement réapprovisionné par le directeur artistique du festival lui-même, Earl Gilliam fait passer ses longs doigts arachnéens de ses ivoires jusqu’au verre de Jack Daniel’s et se réhydrate régulièrement, taraudant une voix qui gagne en grain et en force au gré des rasades.

Laissant le chant à son saxophoniste sur « Next Time You See Me », Earl Gilliam reprendra très rapidement le micro pour nous offrir quelques « Let The Good Time Roll » et autres « Highway Is Like A Woman » et pour recueillir une standing ovation très appuyée et amplement méritée avant de nous gratifier de deux rappels dont le dernier sera dédié à Ray Charles ! Véritable révélation du festival aux yeux des habitués du blues mais aussi et surtout à ceux d’un public qui vient sans forcément connaître l’artiste mais en étant certain que la qualité sera au rendez-vous tant le Bay Car Blues Festival a l’habitude de ne pas décevoir, Earl Gilliam nous aura donnés la très forte envie de le revoir sur scène mais aussi derrière la scène où il s’avère être, tout comme ses accompagnateurs, un personnage très attachant !

Les plus pressés reprendront la route de la province dès la fin du concert tandis que la majorité de la communauté présente à Grande Synthe se retrouvera une dernière fois au Zapi’ng pour la traditionnelle et très animée jam de fin de festival qui se poursuivra jusqu’après le lever du soleil … Il ne reste plus qu’à remercier nos hôtes pour un accueil encore et toujours plus chaleureux et à attendre la sortie imminente du CD et du DVD « Live At Bay Car » que la géniale Sharrie Williams avait enregistré en 2006 et qui sera fêté comme il se doit pour la prochaine Fête de la Musique … Viendront ensuite se produire John Mayall en juillet et Candye Kane en novembre, donnant aux amateurs locaux de blues autant de prétextes à se réjouir en attendant la 9ème édition à laquelle nous assisterons bien évidemment ! Merci Bay Car et à très bientôt, de toute façon we reste in contact comme dirait un ami commun …

Fred Delforge – mai 2007