Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

CIRCULAR TIME pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 21 avril 2007
 

Why can’t we be friends
(Autoproduction – 2007) 
Durée 52’36 – 11 Titres

Contact : circular00@aol.com

Circular Time est un très bel exemple de ce qu’est le blues de New York, une musique métissée qui tire parti des expériences passionnantes d’acteurs nés entre le Queens et le Bronx mais aussi au Ghana et en Caroline du Sud et de leurs participations aux tournées de B.B King, de Little Richard ou de George Benson mais aussi de Tito Puente ou de Cindy Lauper. Un white singer à la voix de crooner, Bart Reiss, pour un orchestre black où l’on remarque Tony Lewis à la batterie, Ron Monroe à la basse, Mario E. Sprouse aux claviers et Sylvester Scott au saxe ténor et à la flûte, telle est la recette que Circular Time nous propose de découvrir non seulement sur album mais aussi et surtout pour un concert exceptionnel en France qui se déroulera le 2 mai prochain dans l’antre bouillonnante du New Morning de Paris … Le mélange de jazz, de blues et d’afro beat des New Yorkais tire son essence des créations d’Eric Clapton, de Nat King Cole, d’Aretha Franklin et autres Otis Redding et il n’a pas fini de nous mettre les sens en éveil !

Bart Reiss est ce qu’il est convenu d’appeler une voix, mais c’est également un artiste qui a su tirer parti de l’héritage du passé pour le mettre au goût du jour, un peu à la manière de grands musiciens comme Eric Bibb ou Keb Mo … On est surpris par les tessitures très variées qui envahissent l’album et on se prend à taper du pied dès l’intro de « Hey Little Momma » pour ensuite se laisser très rapidement gagner par des sentiments très étranges et très changeants en passant de « Rock Me Baby » à « Monterrey » ou de « Down On My Knees » à « Let Me Be ». On sent une chaleur indéfinissable qui se dégage et devient de plus en plus palpable au fur et à mesure de la rotation de l’album dans la platine et plus on avance, plus on se sent possédé par un chant qui évoque instantanément des images fortes, celles de Harlem et de l’Apollo Theater, celles des big band bien cuivrés et de leurs leaders aux allures de bad boys séducteurs … C’est un petit bout de l’Amérique des années 30 à 50 qui vient nous rendre visite mais elle le fait de façon très actuelle et on ne va pas bouder notre plaisir car en plus d’être intelligemment conçu et enregistré, « Why Can’t We Be Friends » est une véritable invitation au partage des styles musicaux, des cultures et des idées. Rendez-vous Rue des Petites Ecuries début mai !