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WASP pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 21 avril 2007
 

Dominator
(Demolition Records – XIII Bis Records – 2007) 
Durée 43’23 – 9 Titres

http://www.waspnation.com

Le groupe de Blackie Lawless nous a habitué aux douches écossaises et c’est toujours avec le même espoir mais aussi avec le même doute que l’on insère ses nouvelles rondelles dans la platine, surtout quand le Noiraud Sans Loi nous annonce haut et fort que son nouvel opus sera une fois encore conceptuel … Prudence est donc mère de sûreté mais nos angoisses sont cette fois très vite apaisées puisque le chanteur guitariste et claviériste et ses compères Doug Blair (guitares), Mike Duda (basse) et Mike Dupke (batterie) ont choisi de cracher directement et sans détour à la face de l’Amérique ou tout du moins de l’administration Bush, sans en faire des tonnes mais également sans y aller par quatre chemins. On va bien évidemment y gagner en efficacité mais aussi et surtout éviter les égarements pour le moins épuisants de « The Neon God » … Alléluia, le grand WASP est de retour et il fait plaisir à écouter mais aussi à voir puisque le look du groupe est toujours aussi ahurissant …

WASP a choisi de faire ce qu’il savait faire de mieux, c’est à dire en gros du WASP, et on ne va quand même pas lui reprocher de se ressembler avec tous ses excès et toutes ses insuffisances … Mélodique et bourrin en même temps, « Dominator » nous ramène de façon plus ou moins évidente vers le premier opus mais aussi vers « Inside The Electric Circus » avec toutefois un grosse halte du côté de « The Crimson Idol » avec des riffs imparables et toujours et encore cette voix de dératé qui fait des étincelles dès lors que le bonhomme a les idées claires et qu’il se concentre un peu plus sur sa façon de mettre ses textes en valeur que sur celle de les rendre inaccessibles en les retournant dans tous les sens. On appréciera tout particulièrement la rectitude de « Mercy » et d’un cocktail très right in your face pour lequel on sélectionnera plus facilement des ingrédients du genre de « Long, Long Way To Go », « The Burning Man » ou « Teacher » que la ballade « Heavens Hung In Black », aussi somptueuse soit elle, et on accordera à WASP le droit très légitime de se refaire une santé plus de vingt années après des débuts qui à l’époque s’avéraient particulièrement prometteurs. Avec des morceaux très variés dont le point culminant se situe du côté de « Take Me Up », « Dominator » n’est certes pas le meilleur album de WASP ni même le plus modeste mais il est très loin également d’être le pire de la discographie en dents de scie d’une formation à laquelle on pourrait tout pardonner si ses prochains opus étaient de la trempe de celui ci. They wanna be somebody … again !