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CLASSIC AND TROUBLES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 18 avril 2007
 

Walk Away
(BRM – Nocturne – 2007) 
Durée 42’50 – 13 Titres

http://www.classicandtroubles.com
http://www.myspace.com/classicandtroubles 

On se serait largement contenté d’un troisième album dans la lignée pub-rock de ses deux prédécesseurs mais chez Classic And Troubles, on fait rarement deux fois la même chose ! Alors forcément, « Walk Away » franchit une fois encore un pas et se démarque un poil de l’héritage de Dr Feelgood et des Inmates pour parfaire une évolution ancrée en plein cœur du troisième millénaire … Pour le trio basé en région Rhône-Alpes, la route sort très largement du triangle d’or tracé entre Saint Etienne, Chambéry et Bourg en Bresse et a conduit le groupe un peu partout pour plus de six centaines de concerts, dont certains ont laissé des traces indélébiles dans les mémoires et dans la chair, et c’est forts d’une énergie renouvelée que Jaja (guitare et chant), Dave (batterie) et Fab (basse) ont refait le plein du minibus pour s’engager dans une tournée qui les conduira jusqu’en Belgique avec une halte presque inattendue au Printemps de Bourges où ils pourront fêter dignement la sortie de leur nouvelle tartine de rock bien pêchue ! Il faut dire qu’ils se sont donnés les moyens de la faire …

En renouvelant la confiance déjà accordée à Michel Turco pour l’enregistrement de « Deadly Game », Classic And Troubles a voulu prouver qu’il avait trouvé le son qui lui colle au plus juste à la peau mais a toutefois laissé la porte ouverte aux nouvelles expériences et c’est avec l’apport de claviers et de machines que « Walk Away » a vu le jour non pas dans la douleur mais bel et bien dans le calme tout relatif qui laisse augurer de la plus violente des tempêtes ! Un coup de mastering à New York pour se faire un ultime plaisir et voilà le travail, tout chaud bouillant sorti des presses, une véritable tuerie où le rock vient donner du cachet à un gros blues très présent et où on se prend en pleine face des relents venus en vrac de chez Lee Brilleaux ou de chez les frères Gibbons mais aussi, et c’est bien là ce qui fait tout son charme, de chez le père Lemmy de Motörhead … Exit les petits emprunts faits à AC/DC sur le précédent volet et direction en plein vers le deep south avec un lot de craqueries ultimes telles que « Devil Song », « Idle Talk », « Crack Me Up » ou « 70’s Beat » qui ne manqueront pas de réconcilier Classic And Troubles avec ceux qui avaient émis des réserves, soit dit en passant pas toujours très justifiées à posteriori, lors de la sortie de « Deadly Game » et de conforter ceux qui étaient certains que le power trio le plus exotique des rives du Rhône était loin, mais alors très loin d’avoir dit son dernier mot ! La recette réunissant guitare/voix, basse et batterie a du bon, mais quand on lui laisse prendre du volume, elle en ressort avec encore plus de saveur … Classic And Troubles le prouve, et de très belle manière en plus, et devient par la même occasion le groupe à suivre de très près ce printemps !