| FLYING DONUTS / THE JOYSTIX
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Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 16 avril 2007
This machine makes loud records
(José Records – Kicking Records – Season Of Mist – 2007)
Durée 29’32 – 10 Titres
http://www.flyingdonuts.net
http://www.joystix.hu
http://www.kickingrecords.com
http://www.myspace.com/kickingrecords
 Faire un split album n’est pas forcément la chose la plus originale à moins évidemment que l’on ratisse le plus large possible et que les deux groupes proposés sur la rondelle soient respectivement Français pour le premier et Hongrois pour le second … Après dix années de punk rock et plus de trois centaines de concerts, Flying Donuts aurait pu s’accorder un break salutaire mais cela aurait été sans compter sur une énorme envie de jouer encore et encore, le plus loin et le plus fort possible ! De leur côté, The Joystix affichent un style qui rappelle autant Johnny Thunders que Motley Crue ou les Hellacopterset et commencent à s’échapper de Hongrie pour venir jouer en Hollande et en Allemagne et forts d’un premier album sorti chez nous à l’automne dernier, profitent de cette nouvelle rondelle pour se faire connaître un peu mieux par un public qui devrait rapidement succomber aux riffs proposés par les deux formations !
Il est certainement bon de préciser que le matériel dévoilé dans « This Machine Makes Loud Records » est du 100% original et surtout du 100% brut de fonderie, un peu comme si les deux armées en présence avaient choisi de s’affronter à mains nues sur du matériel digne de ce nom, à savoir des compositions bien fagotées qui auraient mérité de se retrouver sur un album ou au pire sur un maxi et qui seront à la place exclusivement servies en pâture à ceux qui auront la curiosité de partir à la pêche au groupe qui fleure bon la rythmique en fusion. En attendant de retrouver tout ce joli monde sur des dates communes, on se prend en pleine poire des « Make Loud Records », « Memories » ou « Runnin’ To Survive » de la part des Vosgiens et des « 21st Century Loverboy » « New Generation » et « Bad Love Situation » tout droits venus des environs de Budapest qui donnent envie d’approfondir si ce n’est déjà fait la découverte des deux combos non seulement en raison d’une précision de composition et d’une interprétation particulièrement attachante mais aussi et surtout parce que le fait de ne pas faire de choix musical définitif et de taper autant dans le punk rock que dans le glam ou le stoner pour donner de la richesse à sa musique est la preuve évidente d’une ouverture d’esprit qui devrait très facilement passer auprès du public. Si une chose est certaine, c’est bien que le power trio est encore un format de groupe qui a un réel avenir devant lui et ce ne sont pas ces deux formations adeptes de l’exercice qui viendront nous affirmer le contraire. A découvrir de toute urgence une première fois avec la rondelle et à partager avec tout ce que la France mais aussi le reste de l’Europe compte de programmateurs pour que les deux groupes se fassent la tournée la plus conséquente possible ! Le bitume n’a pas fini de fondre sur leur passage …
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