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THE REBEL ASSHOLES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 06 avril 2007
 

Me Against Myself
(Productions Impossibles Records – Productions Spéciales – 2007) 
Durée 23’32 – 13 Titres 

http://www.myspace.com/therebelassholes
http://www.productions-impossible.com 

La famille punk a accouché en septembre 2003 d’une formation fort sympathique qui donnera son premier concert après seulement quelques mois d’existence et qui en est aujourd’hui à plus d’une centaine de dates dans la totalité de notre hexagone avec notamment des passages en compagnie des Flying Donuts, Guerilla Poubelle, Burning Heads et autres Uncommonmenfrommars … The Rebel Assholes débite une musique droite et sans concession qui emprunte à des icônes comme Seven Hate ou Lag Wagon et qui se partage entre chant en Anglais et chant en Français pour le plus grand bonheur d’un public qui répond comme un seul homme aux riffs gonflés à bloc que distillent Jean-Loose (guitare et chant), Jean-Rem (guitare), Vava (basse) et Nico (batterie). Avec quelques démos en poche, le groupe a prouvé qu’il savait enregistrer des chansons convaincantes et c’est avec un véritable premier album qu’il est véritablement entré dans les bacs indés en février 2007 ! Let there be punk …

Droite, gauche, droite, gauche, The Rebel Assholes vous claquent sous le nez une série de gifles musicales bien envoyées et surtout cinglantes à souhait ! On sent en eux l’héritage actif de la french touch qui séduit les plus jeunes générations et si tout n’est pas toujours très reluisant et très fin, ce n’est que pour mieux rappeler qu’en plus d’être des trous du culs, les quatre bad boys sont également des rebelles … On les suit jusqu’au plus profond de leur délire et on partage en tapant du pied des hymnes plus ou moins indispensables comme « I Hate My Boss », « Rubber Boy », « L’école du chibre », « Break The Silence » ou « Slip et Whisky » et l’instru final « Hard’n’Roll Madness » qui pioche allègrement dans un registre qui n’est pas sans rappeler les cousins hardeux australiens d’AC/DC que les quatre énergumènes ont du étudier dès leur prime jeunesse. Deux guitares très complémentaires pour donner le ton général, une rythmique solide et bien en place, une voix qui sait se laisser rattraper par les chœurs et un visuel percutant pour attirer l’œil et l’affaire a tout ce qu’il faut là où il faut pour réussir le hold up parfait ! La machine est en marche et il est bien malin celui qui nous dira jusqu’où elle est capable d’aller sur cette formidable lancée … A suivre de près !