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AGATHONE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 26 mars 2007
 

Volume II
(Autoproduction – 2007) 
Durée 51’27 – 12 Titres 

http://agathone.free.fr
http://www.myspace.com/assoagathone

Née il y a trois ans, Agathone est une association dont le but avoué est de promouvoir les initiatives artistiques et encourager le développement des groupes en leur offrant un cadre propice à l’émergence de nouveaux talents. Organisateurs de concerts mais aussi d’un festival, les membres d’Agathone ont réunis quelques titres de leurs poulains sur une compilation et nous la présentent telle qu’elle vient, avec ses diversités musicales, ses hauts et ses bas, ses creux et ses bosses, ses coups de cœur et ses coups de gueule … Il y en a à prendre et à laisser, c’est un peu une auberge espagnole où chacun apporte et partage et à ce petit jeu, il y a matière à prendre du plaisir mais aussi parfois à frôler l’indigestion !

Six formations se présentent au travers de deux de leurs titres et on passe du très bon moche-core d’Already Salted au rock pipi-caca de Crüt avant de rebondir sur des formations déjà connues de nous comme Meikwei ou au contraire d’autres plus obscures comme Five O Ripost, fusionnelles comme Nowax ou encore à l’ovni Stefuck, jeune auteur compositeur à ne surtout pas mettre entre toutes les oreilles. Plutôt bien parti avec « Dopamine », la compil glisse en terrain miné avec un enchaînement qui va du vulgaire au totalement abject et se ressaisit assez vite avec des morceaux bien balancés comme « Posé sur moi » ou « Laissez » ou « Malconnection » qui remettent non sans mal le navire à flot avant qu’il ne sombre définitivement suite à un « Décide toi » qui invite vraiment à passer à autre chose. A mi-chemin entre « Rencontre du troisième type » et « Spinal Tap », cette aventure discographique inoubliable nécessite une grosse dose de second degré, un certain temps d’adaptation et quelques drinks bien tassés avant d’être totalement assimilée … N’est pas Didier Super qui veut ! Il reste qu’en live, ça a franchement l’air d’être poilant mais sur album, c’est un peu comme Space Mountain un lendemain de grosse beuverie : on n’est franchement pas prêt de nous y reprendre !