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TWISTED CHARM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 22 mars 2007
 

Boring Lifestyles
(Because Music – Wagram – 2007) 
Durée 17’58 – 5 Titres 

http://www.twistedcharm.co.uk
http://www.myspace.com/twistedcharm
http://www.because.tv
 
Originaire du Northamptonshire, Twisted Charm aurait pu devenir et rester sa vie durant un combo sans aucune originalité mais pourtant, il y avait ancré au plus profond des quatre jeunes gens qui le composent une envie de se démarquer du reste de la scène internationale en proposant une musique métissée, une sorte de sonorité extraterrestre hybride qui n’aurait pas réussi à se décider entre les planètes pop, rock, jazz et electro pour y faire atterrir son vaisseau … Formé autour du batteur Dominic Cole et de son chanteur et guitariste de frère Nathan Doom, le duo est très vite devenu trio lors de l’enrôlement presque naturel de l’ami bassiste de toujours, Dave, puis quartet quand le saxophoniste de formation Luke Georgiou viendra apporter la touche finale à l’édifice … Descendu plus au Sud de l’Angleterre, Twisted Charm ne tardera pas à se faire une place de choix sur la scène underground de l’East London et en attendant de pouvoir nous proposer un véritable premier album, le groupe entre en France par les bacs avec son maxi « Boring Lifestyles » mais aussi en live pour assurer les premières parties des Klaxons !

A la fois bruitiste et structurée, à la fois fausse et singulièrement attachante, la musique de Twisted Charm est une invitation à l’errance mentale, au voyage intérieur jusqu’au plus profond de l’être pour y découvrir ce qu’il peut contenir de plus torturé, de plus perturbé … Relevant à l’arrivée autant de la folie furieuse que du génie absolu, « Boring Lifestyles » est le moteur et l’essence d’un ouvrage qui tourne autour de ce morceau en le déclinant dans une version que l’on taxera de ‘‘normale’’, et dieu sait si le terme est difficile à utiliser quand il est question de Twisted Charm, mais aussi sous la forme d’un « South Central Remix » qui flirte plus que de raison avec la techno ou encore d’un clip qui s’avère aussi délirant qu’il est ludique. Autour, les fines bouches trouveront des morceaux d’une très belles tenue comme « Whore », « Twisted Ambulance » ou « Happy Alone » auxquels les interventions criardes du saxophone et le tranchant de la guitare apportent un côté urgent tel qu’on en rencontre habituellement dans le free jazz ou encore dans le dub … On sent durant tout le gros quart d’heure que dure le voyage que le groupe est en ébullition permanente et on en arrive à se dire que si la pression contenue dans cette véritable cocotte-minute parvient à rester la même ne serait ce que pour sept ou huit titres supplémentaires, l’ouverture nous réservera une explosion que l’on ne risque pas de manquer à des milliers de kilomètres à la ronde ! La confirmation devrait arriver d’ici la fin de l’année …