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RAGEART pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 18 mars 2007
 

Virtual
(Autoproduction – 2006) 
Durée 43’27 – 9 Titres

http://www.rageart.net
http://myspace.com/rageart 

Ils auraient décemment pu la considérer comme leur premier album et pourtant Rageart a préféré la taxer de maxi, quand bien même la nouvelle rondelle des Montpelliérains flirterait plus que franchement avec le premier format cité … Question d’éthique ? Formé en 2002, le combo n’a cessé d’avancer et d’enregistrer, sortant deux démos entre rock et metal avec tout ce qu’il faut dedans pour mettre le public de bonne humeur et lui donner envie d’aller à sa rencontre en live. Teintant leurs compositions d’une légère pointe de hardcore et d’une autre plus significative d’electro, Ostro (guitare et voix), Manu (guitare et voix), Zaïm (basse) et Thibault (batterie) ont trouvé non seulement leur son mais aussi l’art et la manière de le partager le plus judicieusement possible ! Quand gros riffs et sonorités parasites se rejoignent sur la même piste, on assiste à du grand art qui dépasse d’une tête les strictes limites du virtuel …

Fort de deux voix très différentes mais surtout très complémentaires, la première se voulant déchirante et assassine tandis que la seconde donne plus dans le lyrique, Rageart sort des sentiers empruntés par nombre de formations et s’offre une très forte personnalité bien mise en valeur par une section rythmique sobre mais efficace qui sert de charpente bien solide à des guitares plutôt honorables, les sept cordes de ces arcs leur donnant un cachet brutal et puisant fort bienvenu ! Les ajouts électroniques apportent un véritable plus à des compositions bien ficelées dans lesquelles on se prend quelques relents atmosphériques pas innocents du tout et surtout une multitude de breaks qui, au lieu de transformer « Virtual » en phénoménal bordel, lui donnent un air très structuré. Entre titres directs et violents et morceaux plus paisibles, Rageart accouche d’un ouvrage très varié sur lequel on remarquera immédiatement de très belles réussites comme « Paradise », « Cocoon » ou « People » puis des pièces moins évidentes à déchiffrer comme « Another Way », « My World » ou « Fever » qui demandent un peu plus d’attention pour libérer tous les subtilités qui sont en elles. Arrivé à un très bon niveau de maturité tant au niveau de la composition que du jeu, Rageart est en droit de revendiquer une place de choix sur l’échiquier national mais aussi international. Ca se décidera sur les planches donc la seule option à prendre est de jouer et de jouer encore … C’est du concret qu’il nous faut maintenant !