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THE ELDERBERRIES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 12 mars 2007
 

Nothing ventured, nothing gained
(Sophiane Productions – Nophono Records – Discograph – 2007) 
Durée 43’34 – 12 Titres

http://www.theelderberries.funtigo.com
http://www.myspace.com/theelderberries 

On les sentait capables du meilleur après avoir découvert leur dernier maxi et ils ont largement répondu à nos attentes en nous livrant, certes avec un peu de retard sur le timing initial, un album de très bonne facture, un de ceux dont ils pourront légitimement être fiers dans des années quand le temps sera venu de tirer les enseignements de tous les moments passés au service du rock ! Avec trois cinquièmes du groupe d’origine britannique et le solde réparti entre la France et le Canada, The Elderberries peut compter sur une diversité des cultures et des influences pour asseoir une musique qui rappelle les glorieuses mid-seventies, celles de Led Zep et d’AC/DC, mais aussi des Stooges et des Ramones. A l’aube de leur majorité, Chris Boulton (chant), Tom Pope (guitares), Ryan Sutton (guitares), Jimmy Phillips (basse) et Yann Clavaizolle (batterie) ont le toupet de s’imposer comme un des groupes les plus murs du moment et ça ne va sans doute pas plaire à tout le monde sauf bien entendu du côté public …

Encore plus fort et encore plus conséquent que sur l’excellent « The Little House », le son de The Elderberries rappelle régulièrement celui des frangins Young et si la lead guitar se veut un tantinet moins volubile que celle de l’écolier bondissant, les gros riffs imposés par le tandem anglo-canadien Pope/Sutton valent coups pour coups ceux des australo-écossais précités ! Très verts et très énergiques, les cinq bad boys y vont allègrement de leurs boogies endiablés et imposent non seulement une rythmique en forme de tapis de bombes mais aussi et surtout une voix qui semble venue des bas fonds les plus mal famés voire même d’endroits hantés pas des créatures dont la fréquentation est difficilement avouable. Outre les morceaux antérieurement découverts, on se régale de quelques pièces d’artillerie comme les décoiffants « Once Or Twice », « Like A Bull », « Gotta Get Me Good » ou « Looking For A Place To Go » qui seront autant de prétextes valables à entrer dans le pogo lors des très nombreuses sorties du groupe annoncées pour les mois à venir. Avec un jeu féroce et une énergie aussi communicative que débordante, The Elderberries a su se donner les armes nécessaires pour conquérir le monde et la bonne nouvelle du jour, c’est que c’est à partir de la France que leur avenir se décidera. « Nothing Ventured, Nothing Gained » servira en prime de bande son à « Hellphone », le prochain film du réalisateur James Huth qui avait précédemment signé « Brice de Nice » et il y a fort à parier que cela assurera à The Elderberries des retombées à la hauteur de son talent ! Le 21ème siècle n’a pas fini de nous réjouir alors qu’on ne vienne surtout pas nous dire que le rock est mort …