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GENTLEMEN OF DISTORTED SOUND pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 10 mars 2007
 

Black AM
(Cerberus Recordings – 2007) 
Durée 47’00 – 10 Titres

http://www.thegentlemenofdistortedsound.com  
http://www.myspace.com/gentlemenofdistortedsound   

Ils sont quatre et viennent de Londres, leurs initiales les désignent comme étant des dieux, ils ont mis le souk sur la Croisette et plus particulièrement au Martinez lors du Midem 2007 et ils aiment semble t’il la cuisine italienne et les films de Jean-Pierre Melville, fussent-ils imaginaires et réalisés bien après sa mort … Si les Gentlemen Of Distorted Sound ne sont pas encore des stars en France ni même dans leur Angleterre natale, ils sont sur la bonne voie pour le devenir et ce n’est pas leur premier effort, « Black AM », qui viendra essayer de nous démentir. Pour Gareth Nugent (chant), Nick ‘Mako’ Hagans (guitare), Lawrence Santi (basse) et Russel Gilbrook (batterie), l’heure est venue de passer aux choses sérieuses mais en le faisant de la façon la plus détachée possible et en privilégiant le côté musical sur celui plus business de la chose. Reste à savoir combien de temps cela durera …

C’est du rock et du bon et il n’y aurait pas grand chose à ajouter si ce n’est que les G.O.D.S. ont eu la bonne idée de se faire aider de chœurs mais aussi d’un piano et de samples à plusieurs reprises et que leur côté frais, moderne et expérimental s’en voit décuplé ! Sorti des limites strictes et rigides d’une musique que l’on serait presque tenté de définitivement taxer de metal ou de big stoner rock tant les morceaux sonnent lourd et fort, les Gentlemen Of Distorted Sound tirent à boulets rouges sur l’art et ses contraintes avec un album bourré d’hymnes en puissance, à commencer par les énormes « Black AM », « Enemy Within », « Chromatosed Nation » ou « The Gods » qui laissent beaucoup d’espace aux guitares tout en mettant bien en avant une voix très intéressante et une rythmique qui a toujours l’intelligence de non pas s’adapter au plus juste mais tout bonnement de donner l’atmosphère générale du morceau. On appréciera la multiplicité des breaks et leur ingéniosité générale qui ajoutent encore en qualité à un album qui se classe parmi les très bon d’un genre qui semble connaître un réel regain d’intérêt depuis quelques temps. Ce n’est certainement pas nous qui nous en plaindrons !