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REDEMPTION pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 05 mars 2007
 

The Origins Of Ruin
(InsideOut Music – SPV – 2007) 
Durée 57’12 – 9 Titres

http://www.redemptionweb.com
http://www.myspace.com/thebandredemption
http://www.spv.de 

Faire du power metal progressif n’est pas la chose la plus courante quand on est une formation qui vient de Los Angeles et pourtant, c’est à cet exercice un peu inattendu que Redemption passe son temps, et plutôt bien en plus, depuis sa création en 2000. Remarqués grâce à un premier ouvrage éponyme sorti en 2003 puis à un second, « The Fullness Of Time », sorti en 2005, Ray Alder (chant), Nick Van Dyk (guitares et claviers), Bernie Versailles (guitares), Chris Quirarte (batterie) et Sean Andrews qui remplace depuis peu James Sherwood à la basse reviennent avec une troisième rondelle qui évoque toujours autant la foi qu’ils vouent en Dream Theater et Rush mais aussi en des formations plus purement hard rock et metal comme peuvent l’être Iron Maiden ou Megadeth ! Des ingrédients comme la richesse et la chaleur sont bien évidemment garantis par la présence d’un chanteur hors pairs mais aussi par celle d’un producteur plutôt ouvert, Tommy Newton …

On se demande un certain temps par quel bout on va bien pouvoir attraper « The Origins Of Ruin » et finalement la réponse tombe d’elle-même au bout de quelques titres : c’est par le chant ! Et oui, outre les prouesses techniques inhérentes à tout groupe de prog qui compte en son sein des transfuges de formations comme Agent Steel ou Engine, Redemption possède une très forte identité vocale, celle là même qui a jadis fait des étincelles au sein de Fates Warning … Et ça paie car même si les compositions sont signées de la plume volubile de l’âme torturée du groupe, le génialement barré Nick Van Dyk, Ray Alder se donne les moyens d’entrer dedans à 200% pour leur donner son feeling et sa force ! On se retrouve donc face à un florilège de chansons à la fois versatiles et très solides parmi lesquelles on remarque dès le premier coup d’œil des brûlots bourrés de génie comme « Bleed Me Dry », « Memory », « Man Of Glass » ou « The Origins Of Ruin » mais aussi deux reprises plutôt intéressantes, « Precious Things » empruntée à Tori Amos et enfin « Love To Love » piochée dans le répertoire d’UFO. Dépassant de la tête et des épaules le stade du groupe de prog qui tire des instrus à rallonges sans leur donner la moindre consistance et la moindre dynamique collective, Redemption s’affiche comme une véritable formation faite d’individus complémentaires qui partent tous dans la même direction, celle d’un groupe qui a envie non seulement de se faire plaisir mais également de faire plaisir au public en lui offrant de véritables morceaux et de véritables chansons ! Reste à savoir maintenant si la France leur réservera l’accueil qu’ils méritent mais on peut quand même se permettre de l’espérer tant le résultat est à la hauteur de nos attentes …