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CABRON pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 01 mars 2007
 

Cabron
(Buzzville Records – Longfellow Deeds Records – 2006) 
Durée 46’42 – 9 Titres

http://www.cabron-band.tk
http://www.longfellowdeeds.com
http://www.buzville.be 

Il y a des groupes qui parviennent à faire taper du pied dès les premières mesures et Cabron fait indéniablement partie de cette race de tueurs nés ! Créé presque par hasard début 2003 des suites d’une jam aussi explosive qu’improvisée entre les frères Reynders, Erwin à la basse et Jo à la batterie, et le chanteur et guitariste Alejandro Garrido, le groupe en arrivera à sortir une première démo à la fin de la même année, à se faire repérer par les radios et à gagner son ticket pour assurer les premières parties de formations comme Atomic Bitchwax, Biffy Clyro ou Los Natas. Rejoint en février 2005 par un troisième frère guitariste, Pé Reynders, Cabron confirmera tout le bien que le public belge pensait de lui en signant un split album avec Los Natas puis en rejoignant Therapy? sur quelques-unes de ses dates européennes. Les choses sérieuses se poursuivront tout naturellement en 2006 avec l’enregistrement et la sortie d’un premier album éponyme …   

Sonnant à la fois vintage et très actuel, Cabron a trouvé la recette ultime pour s’attirer les faveurs des headbangers de tous poils et pour composer des titres qui font beaucoup de bruit sans pour autant faire peur, parvenant de ce fait à pondre des craqueries indolores mais absolument pas inodores capables de faire sauter les verrous les plus récalcitrants des radios rock locales et nationales et en même temps à ne pas tomber dans le piège du tout guimauve en posant ses riffs consistants sur des bases rythmiques elles aussi bien costaudes. Entre punk mélodique, stoner et binouze metal aux accents sudistes, « Cabron » se la joue VRP multicarte du rock d’Outre-Quiévrain et nous assène quelques pièces d’artillerie parmi lesquelles on remarque inévitablement « Burden », un clone plutôt bien réussi du « My Sharona » de The Knack, un « Couldn’t Quit Smoking » d’actualité des deux côtés de la frontière franco-belge ou encore un « Effective Beast » en forme de serial killer à la gâchette non seulement très précise mais aussi très sensible. Bourré de force et de feeling, l’opus se termine sur l’épique et lancinant « Parascending » qui finirait presque par pousser au meurtre tant ses redondances entêtent pendant près de dix minutes que dure ce dialogue basse batterie saupoudré de glissandos de guitares et de riffs aériens … Des albums de la trempe de celui-là, on aimerait franchement en croiser tous les jours !