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THE LAST EMBRACE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 21 février 2007
 

Inside
(Longfellow Deeds Records – 2006) 
Durée 45’25 – 9 Titres

http://www.thelastembrace.com
http://www.myspace.com/thelastembracefr 

Cocorico ! Cela peut paraître surprenant comme manière d’entamer une chronique mais il y a franchement de quoi être fier des frenchies de The Last Embrace alors pourquoi s’en priver ? Formé en 1998, le groupe aura mis deux ans à se chercher non seulement un line up mais encore un style assez personnel et original avant d’attaquer ses premières scènes … Et puis les choses prendront petit à petit une tournure presque professionnelle lorsque les membres de l’époque se retrouveront à Hirson en 2003 pour le Festival de La Rotonde avec Paradise Lost, Saxon, Misanthrope et Sonata Artica ou encore un an plus tard à l’Elysée Montmartre en ouverture de The Gathering. Stabilisé autour de Sandy (chant), Olivier et Laurent (guitares), Pierre Henry (claviers), Vik (basse) et Alexis (batterie), The Last Embrace enregistrait son premier album à l’été 2005 avec Stephan May aux manettes … Are you ready ?

Parvenu à faire une assimilation parfaite de ses influences les plus tordues, qu’elles soient gothiques, atmosphériques, progressives, jazz ou même tout simplement metal, The Last Embrace nous sort un concentré subtil où la voix admirable de sa chanteuse fait des étincelles, qu’elle soit posée sur des mers d’ivoires très lisses ou sur des océans de guitares tantôt déchaînées et électriques, tantôt paisibles et acoustiques … Ca le fait (pratiquement) à chaque fois et ce en grande partie grâce à une production qui sait se limiter au strict nécessaire et qui ne tombe donc jamais dans le piège du superflu voir de l’absolument inutile mais qui met au contraire bien en valeur une rythmique très solide qui offre une ossature musicale inébranlable à des morceaux comme « Mother », « Inside » ou « It Says ». On remarquera toutefois quelques très petites erreurs de jeunesse, du moins sur le plan discographique, qui poussent The Last Embrace à tourner un peu en rond en fin d’ouvrage sur « Eclipse » et « To Dispel Inner Fears », les deux derniers morceaux de l’album, mais il n’y a pas de quoi fouetter un chat et c’est avec un album plutôt encourageant sous le bras que les Parisiens vont pouvoir s’attaquer à l’écumage systématique de tous les lieux où il est possible de se produire dans l’hexagone, que ce soit en acoustique ou en électrique puisque répétons le, ils sont tout aussi pointus dans chacun de ces deux domaines. A découvrir non seulement d’urgence mais en plus à consommer sans modération !