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MAGNUM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 20 février 2007
 

Princess Alice And The Broken Arrow
(SPV – 2007) 
Durée 62’32 – 11 Titres

http://www.magnumonline.co.uk
http://www.spv.de

Quand on est un des derniers dinosaures du british rock comme l’est Magnum, c’est sans crainte aucune et pratiquement la fleur au fusil que l’on aborde son treizième album studio et la tournée qui l’accompagnera … Et pourtant, tout n’a pas toujours été rose pour une formation dont il ne reste plus du line up originel que le chanteur Bob Catley et le guitariste Tony Clarkin, les autres postes étant désormais assurés par Mark Stanway (claviers), Al Barrow (basse) et Jimmy Copley (batterie). Créé en 1972 mais réellement découvert avec son premier opus, « Kingdom Of Madness », sorti en 1978, Magnum s’accordera un break de six années consécutif à sa séparation de 1995 à 2001, une période pendant laquelle ses deux créateurs collaboreront sous le nom de Hard Rain avant de revenir à leurs premières amours, celles nées de la rencontre d’un groupe devenu culte avec le temps et d’un public amateur de rock musclé à forte dominante mélodique.

Créateur de nombre des plus grands succès de Magnum, c’est une nouvelle fois Tony Clarkin qui s’est collé à la composition de la nouvelle volée de titres que nous proposent les Anglais, des titres qui mettent le paquet sur le côté planant de l’histoire et qui laissent quelque peu en retrait le versant rock de Magnum au profit d’une fluidité et d’une richesse qui découle d’un travail méticuleux sur les arrangements. Porté par une voix enivrante, « Princess Alice And The Broken Arrow » s’engage dans la brèche béante du rock mystique où l’on croise nombre de princesses et de preux chevaliers pourfendeurs de dragons et d’autres bêtes sanguinaires, le tout sur un ton sincère et presque convaincant qui laisse beaucoup d’espace à des claviers très inspirés qui en arrivent presque à voler la vedette à une guitare que l’on trouve pourtant fort à son aise dans ce genre de musique. Accentuant un côté progressif qui évoque pêle-mêle Dream Theater, Genesis et Pink Floyd, Magnum s’éloigne encore un peu plus de l’étiquette hard rock qu’on est tenté de lui coller depuis sa naissance et fait reluire son blason avec des titres grandioses comme « Eyes Wide Open », « Dragons Are Real » ou « Desperate Times ». La mauvaise nouvelle, c’est qu’il vous faudra encore attendre jusqu’au 26 mars pour trouver l’album dans les bacs mais elle est tempérée par deux autres, bonnes celles-là, la première étant que l’édition initiale sera accompagnée d’un DVD et la seconde que Magnum fera une halte au Trabendo le 15 mai sur le chemin du retour entre l’Allemagne et l’Angleterre, deux pays qui auront droit comme d’habitude à de véritables tournées ! Y a pas de justice ma pauvre dame …