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Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 19 février 2007
 

Ultra Sensible
(Theodora Production – 2006) 
Durée 33’25 – 10 Titres

http://www.chezmona.com
http://www.myspace.com/chezmona

De Mona ne filtrent que très peu d’informations et le fait de dire qu’elle est auteur, compositeur et interprète résume à lui seul la quasi-totalité d’une biographie qui entretient le mystère autour d’une artiste écorchée vive mettant en avant le côté positif de ses mélodies au travers d’une musique où le rock flirte avec le folk et où la chanson est l’arme absolue pour réaliser le lien entre des influences diverses parmi lesquelles on notera en vrac Jeff Buckley, Etienne Daho, Bob Dylan ou encore Nirvana. Accompagnée de Bruno Di Placido (basses et guitares), Christian Fradin (claviers), Olivier Lataste (guitares), François Lebleu (batterie) et Jérôme Legger (guitares), la chanteuse et guitariste lyonnaise a couché sur une première rondelle un mélange d’émotions et de sensations qui font par moments l’effet d’une douche écossaise … Nature et directe, Mona regarde son public droit dans les yeux et le tutoie !

Torturé et délicat, profond ou léger, rappelant tour à tour les folksters des années 70 et 80 et les belles gloires de la pop des nineties, « Ultra Sensible » est un album de chevet capable de rassembler plusieurs générations qu’il serait parfois bon de consulter avant de faire des choix définitifs. Empreinte à la fois d’humanisme et de mélancolie, de folie et de raison, la dizaine de chansons passe de guitares acoustiques en guitares slide et de tons posés en tirades plus virulentes, calmant le jeu ou au contraire le durcissant en fonction de l’émotion à faire partager. Les blessures du corps mais aussi celles de l’âme ponctuent les rimes, cherchant à s’extérioriser avec une certaine pudeur pour mieux s’apaiser mais aussi pour donner des repères, sortes de témoignages des expériences vécues avec plus ou moins de facilité. Retourné dès le début par « J’suis par terre », on poursuit un voyage d’une rare intensité musicale et humaine avec des brûlots comme « Sale bijou », « Quand vient la nuit », « Des matins », « Nul n’atteindra l’aube » ou « La maison verte » … L’Homme (avec un grand H) et les travers du quotidien, tels sont les thèmes chers à Mona ! Par bonheur, elle a l’art et la manière de les traiter avec classe et talent et nous en sert un recueil qui prête à réfléchir sans jamais pousser à la déprime. C’est à vivre intensément …