Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DRY CAN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 15 février 2007
 

Something like that …
(Autoproduction – 2007) 
Durée 36’55 – 8 Titres

http://www.drycanmusic.com 
http://www.myspace.com/drycanmusic

Créé à la fin du dernier millénaire sur une base ne comptant qu’une union sacrée de deux guitares et deux voix, Dry Can a longtemps réuni les anciens complices de Xanadis, Antoine et Anne, qui avaient fait le vœu pieu de continuer à composer ensemble contre vent et marées, presque fusionnellement pourrait on dire … Et puis fatalement, après quelques essais en live, il semblait évident que rien ne serait jamais totalement réussi sans une véritable section rythmique ! Alors ils usèrent maints et maints bassistes et batteurs avant de trouver le tandem idéal fait de Pascal aux drums et Olivier à la basse, deux alter ego capables de fusionner pleinement avec leurs influences allant de Soundgarden à Machine Head en passant par Pearl Jam, Pink Floyd ou Faith No More et de les épauler dans la recherche de l’équilibre parfait entre l’héritage sonore de leurs parents et les expériences acquises avec l’écoute assidue de la scène de Seattle du début des nineties … Ca promettait d’être violent !

Dry Can a réussi le pari de faire des chansons complexes et sérieuses et de les poser sur des musiques sauvageonnes et volages comme on en faisait il y a bien longtemps, usant des sonorités roots comme d’un élixir capable de donner de la consistance à une dualité ambiguë entre une voix féminine et son pendant masculin mais aussi entre des guitares qui associent la rugosité de riffs tendus à bloc et une utilisation redondante des effets de type Cry Baby. Passant de rythmes singulièrement vifs à des tempos plus délicats, Dry Can peut s’appuyer sans crainte sur une ossature rythmique bien rigide et faire virevolter allègrement dessus des guitares qui vont du plus convenu au plus inventif selon que le morceau les entraîne vers des accents plutôt métal, vers d’autres plus pop-grunge ou carrément vers une évolution assez originale d’un rock progressif assaisonné à la sauce piquante. Glissant de plans funky dignes du duo Flea et Chad Smith à d’autres plus juteux rappelant les duels entre Slash et Izzy Stradlin, Dry Can s’en sort haut la main sur un premier album qui ressemble encore un peu à un gros maxi mais dont le contenu ne laisse aucun doute planer sur ce que les Parisiens pourront apporter au rock dans son ensemble au cours des années à venir. La Fnac leur a déjà mis le grappin dessus, ce qui est plutôt encourageant pour la suite des évènements, reste maintenant à multiplier les concerts mais de ce côté là, on fait confiance à un public qui ne manquera pas de se rallier à leur cause … Voilà un groupe dont on reparlera rapidement, et avec plaisir en plus !