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DADABOVIC pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 12 février 2007
 

Dadabovic
(Autoproduction – 2007) 
Durée 07’52 – 2 Titres

http://www.dadabovic.fr

On sent le buzz monter autour de Dadabovic, un combo complètement barré qui s’apprête à nous livrer un premier album sur lequel il ne communique qu’avec parcimonie et autour duquel règne le plus grand mystère. Des quatre membres, on ne connaît que peu de choses si ce n’est que le diabolique Professeur Dadabovic (guitare et chant) est accompagné du psychopathe Romanescù au chant et aux samples, de l’infirmière dépravée Mufaloff à la basse et du chirurgien psychorigide Toniatovski à la batterie et que chacun a eu précédemment tout le loisir de sévir dans des formations telles que Cloon, Wombat, Om Mani et Oxees. Retranchés dans un asile où ils séquestrent quelques-uns de leurs congénères souvent aussi à l’Ouest qu’eux, les quatre loufs en laissent deux s’exprimer à l’attention de la presse spécialisée, histoire de convaincre le public qu’il faut se rassembler derrière une libération totale et sans concession de tous les otages sur un seul et même ouvrage …

Le metal épileptique de Dadabovic est un pur moment de bonheur décadent sur lequel les bons mots sont légion et où les mélodies hardies sont le plus souvent balancées sur le ton d’un hardcore frénétique au point d’en devenir insupportablement jouissives ! Des deux énergumènes provisoirement sortis du couloir de la mort musicale, on retiendra la personnalité aussi gourmande que torturée d’un « Serial Kinedeur » qui se pose comme il tombe au point de risquer de fondre de bonheur sur des riffs tranchants à souhaits et sur une bouilloire rythmique chauffée à blanc et celle plus vicieuse de « Paul Pau », un adepte insatiable de la masturbation qui conjugue plutôt astucieusement ses côtés exhibitionnistes avec ceux très démonstratifs d’un groupe à qui on n’essaiera pas d’en apprendre pour ce qui est de jouer juste, fort et efficace. Retranscrivant sur scène le concept délirant de ses créations, Dadabovic se veut à la fois subversif et loufoque, abordant de façon pas toujours très sérieuse mais ô combien efficace un thème, voir plusieurs, auquel chacun de nous peut un jour se trouver confronté. La folie, l’internement, l’incompréhension, le génie … Il y a un peu de chacun de ces ingrédients dans cet avant goût que nous offre le quartet ! La suite ne manquera pas elle non plus de nous séduire … Ils sont dans les starting blocks, faites attention de ne pas manquer le départ !