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FLEEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 09 février 2007
 

Journey in moods
(Menuiserie Musique – 2006)
Durée 38'35 – 10 Titres

http://www.fleen.net

Quartet de pop électronique venu de l’agglomération lilloise, Fleen a vu le jour en 1997 a été un temps exclusivement masculin avant que le micro ne tombe des mains de William après l’enregistrement d’un premier opus pour atterrir dans celles de Sandrine Bultez qui officie au chant depuis 2000, conférant au groupe des accents fortement teintés de trip hop … Un deuxième album paru en 2002 permettra à Fleen de tourner dans tout le Nord de l’hexagone et de se faire repérer dans divers tremplins et concours, le groupe recueillant en parallèle un accueil positif unanime de la part de la presse et du public. Après s’être accordé un temps de réflexion de plus de deux ans, Sandrine et ses compagnons Benoît Copin (batterie), Jérôme Doit (claviers, guitares, programmations) et Lionel Verpoort (basse) remettent le pied à l’étrier avec un troisième ouvrage qui a su teinter la new wave de leur jeunesse de sonorités pop et rock, le tout sur une solide base d’electro !

« Journey In Moods » n’est en aucune façon un album qui inspire la joie et l’allégresse mais plutôt un effort de création dans lequel les mélodies se pigmentent de mélancolie et de profondeur pour mieux devenir délicates et reposantes. Avec un chant qui a pris le parti de ne pas faire de vagues sans pour cela sombrer dans la monotonie, Sandrine donne des allures aériennes à un ouvrage qui s’oriente plus dans une direction lounge que dans celle de la pop traditionnelle. Capable de rivaliser avec ses modèles non seulement dans la maîtrise du jeu mais aussi dans l’art de composer des chansons qui marquent irrémédiablement les esprits, Fleen tient dans le creux de la main un album qui fait penser en vrac à Hooverphonic, à Depeche Mode et à Radiohead. Il se dégage de titres comme « Too Long », « Train Ticket », « Contre Sens » ou « Eternel » des vibrations positives qui évoquent à la fois l’aboutissement et qui laissent envisager que le groupe n’en est qu’à la fin d’une première étape de son processus de développement. Avec une production quasiment irréprochable et une réalisation techniquement au top, Fleen passe la tête et les épaules hors de la zone amateur pour avancer vers un statut de professionnel auquel il est légitimement en droit de postuler après dix ans de carrière et trois albums de cet acabit. On croise les doigts pour que l’accouchement se passe bien …