Ecrit par Fred Delforge |
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lundi, 29 janvier 2007 Live In Sao Paulo (Steamhammer – SPV – 2007) Durée 59’05 + 59’03 – 9 + 7 Titres
http://www.helloween.org http://www.spv.de
Branle bas de combat chez les nombreux fans de Helloween puisque le groupe sort enfin un nouvel album live après dix ans de carence en la matière, ce qui n’est pas rien de la part d’une formation qui a su conquérir son public essentiellement grâce à ses performances scéniques. Alors pour l’occasion le mythe conduit désormais par le chanteur Andi Deris à qui échoit la lourde tache de faire oublier Kai Hansen et Michael Kiske met les petits plats dans les grands, nous sort un live imparable enregistré au Brésil devant un parterre de six milliers de fans en délire et le décline en CD et en DVD pour un total de trois formats différents. On retourne un moment sur la route aux côtés d’une des formations les plus intéressantes de ce groupe avec Michael Weikath et Sascha Gerstner aux guitares, le patriarche Markus Grosskopf à la basse et le batteur Dani Löble jusqu’à cette soirée du 25 mars 2006 où le groupe posait l’attirail du « Keeper Of The Seven Keys – The Legacy World Tour » du côté de Sao Paulo …
Helloween ne triche jamais avec son public et ce dernier le lui rend bien, scandant son nom dès la moindre apparition et reprenant avec lui non seulement ses vieux hymnes mais aussi les titres les plus récents de son répertoire, signe que la transition entre les albums n’a guère de mal à se faire. Consacrant une bonne partie de son set à son dernier opus et développant son côté épique avec des brûlots comme « The King For A 1000 Years » ou « Occasion Avenue », Helloween n’oublie pas de capitaliser sur ses titres les plus fameux, de « Eagle Fly Free » à « Dr Stein » en passant par « Future World » et bien évidemment par « Keeper Of The Seven Keys » et enfin par « Halloween » qui clôture les deux heures que dure le set. Rassurant pour l’avenir du groupe, ce « Live In Sao Paulo » réaffirme la bonne tenue scénique des morceaux les plus récents comme « Hell Was Made In Heaven » et confirme par ailleurs qu’Andi Deris a l’organe qu’il faut pour continuer à emmener la formation vers les hauteurs du (speed) metal mélodique dans les années à venir. Littéralement porté par son public, Helloween nous livre un album live à ranger parmi les meilleurs, tous groupes et toutes époques confondues, et s’offre en plus d’un son parfait et d’une énergie impressionnante un jeu d’une très rare perfection ! Le fait d’être Allemand n’explique sans doute pas tout mais on reconnaît bien là toute la rigueur qui caractérise nos voisins d’Outre-Rhin, celle là même qui les a sans doute poussés à améliorer encore un peu cet ouvrage en le remodelant avec des pistes enregistrées à Tokyo (« Occasion Avenue ») et à Vicovice (« Halloween ») … A ne manquer sous aucun prétexte !
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