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CITADEL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 29 janvier 2007
 

Pluies acides
(NW Music – Musea – 2006) 
Durée 66’12 – 11 Titres

http://www.site-citadel.com 
http://www.myspace.com/sitecitadel
http://www.musearecords.com 

Formation Yvelinoise née en 2002, Citadel s’est rapidement adjoint les services d’une chanteuse pour donner à son rock progressif fortement teinté de rock et de pop à forte dominante power encore plus de teneur et de charme. Mené de main de maître par Fred Martin-Bouyer qui assure le chant lead, les guitares et les claviers, le groupe s’articule autour de Julien Zordan à la basse et Michael Galand à la batterie et obtient avec Astrid Karoual bien plus qu’un joker de luxe pour agrémenter des compositions en Anglais et en Français qui tiennent plutôt bien la route et qui rappellent autant le meilleur de Muse que le Floyd des premières années. Un premier album éponyme sorti en 2004 aura permis à Citadel de se faire remarquer et d’assurer les premières parties de Frandol, Eiffel ou encore Nosfell et de jouer du House Of Live à la Flèche d’Or en passant bien évidemment par La Clef de Saint Germain en Laye, le fief historique du groupe …    

On retrouve les Franciliens avec une deuxième rondelle qui accentue encore leur côté sombre et onirique et qui met autant en avant des capacités de finesse poétique au niveau des textes qu’une faculté à jouer sur les saturations et sur la lourdeur au niveau des mélodies. Sorti des limites trop restreintes du prog, Citadel en conserve le charme et le pouvoir envoûtant mais lui associe une fraîcheur d’esprit et des accents plutôt modernes pour essayer d’assurer la liaison entre un public d’habitués qui a tout vu et tout entendu et un autre, néophyte, qui ne demande qu’à apprendre. Ca tombe bien, Citadel s’y connaît quand il est question de construire sur des fondations rythmiques solides et si les symphonies classiques de type « Clouds » ne lui font pas peur, il sait aussi largement de quoi il est question quand il s’agit de faire des morceaux bien joufflus et bien ficelés qui rappellent pêle-mêle Yes, Placebo, Eiffel ou même Queen … On remarque en ton sur ton des petites allusions au punk rock et une capacité évidente à faire des ballades qui savent se tenir, Fred Martin-Bouyer s’y prenant aussi bien pour placer des riffs tranchants que pour peaufiner ses arrangements de claviers. Les titres chantés par Astrid Karoual apportent une diversité lyrique bienvenue et accentuent encore le volet sombre de l’ouvrage avec des « Drop-Dead Gorgeous » et « Watching You » à vous hérisser le plus infime des poils et finissent de nous faire succomber à une œuvre dont le seul défaut, mais de taille, et de nous faire patienter de façon interminable avant de nous livrer enfin une ghost track très largement digne de figurer sur l’album ! A part ça, on signe les yeux fermés en faveur de ce plaidoyer au nom très écologique …