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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 28 janvier 2007
Nostalgic heroes
(Thundering Records – Socadisc – 2006)
Durée 50’42 – 11 Titres
http://www.mz-music.com
http://www.thundering-records.com
 Renouant avec un métal symphonique dont les influences néo-classiques sont omniprésentes, M.Z. sort (enfin) son cinquième album enregistré sur une période allant du printemps à l’automne 2005 et mixé il y a déjà un an. L’arrivée du chanteur Jean-Jacques Fanciulotti au sein du combo marque donc une première incursion vers un répertoire non-instrumental et apporte à l’ensemble une nouvelle fraîcheur, d’autant que le vocaliste se fend au passage d’une partie du travail de composition et d’arrangement aux côtés de l’impressionnant bassiste Markus Fortunato, du guitariste virtuose Zan Dang de retour au bercail et du batteur véloce Laurent Bourgin. Laissant entrer diverses couleurs puisées au fin fond d’influences que l’on sent multiples et variées au sens le plus large du terme, les Rhodaniens nous servent avec ce brillant « Nostalgic Heroes », un album qui devrait enfin leur permettre de passer du stade de valeur sure régionale à celui de groupe à l’envergure nationale, voire plus encore.
S’il fallait faire un premier et unique reproche à M.Z., ce serait sans doute celui d’avoir fait le choix d’un chant en Anglais qui fait quand même un peu tâche pour un groupe qui vient de la Capitale des Gaules … On le regrette donc mais cela n’enlève rien à la formidable valeur intrinsèque de l’ex-vocaliste d’Odyssey qui monte par moments dans des registres très proches de celui de Joe Lynn Turner et qui cartonne plus souvent qu’à son tour sur des morceaux en béton armé où le speed du riff se panache avec la grandeur symphonique de pièces qui se placent dans la filiation plus ou moins directe de Royal Hunt. Avec un petit côté Malmsteen en moins démonstratif et un autre Symphony X en tout aussi bien construit, M.Z. joue cartes sur table et laisse succéder à ses versants épiques de longues landes progressives sur lesquelles pointent de temps à autres un soli de guitare bien inspiré ou des slaps de basse qui rappellent les meilleurs praticiens, de Pascal Mulot à David Jacob en passant par l’inévitable Patrice Guers. Equilibré en diable et perfectionniste au niveau de la production, « Nostalgic Heroes » laisse en pâture bien au fond de la mémoire des thèmes inoubliables comme les épatants « Rising To The Throne », « Lost Of A Long Line », « Before The Sun Goes Down » ou « Fleeting Angel » et s’offre un pur moment de génie créatif décalé avec « Landscape Fading Into Infinity », le morceau de clôture de l’ouvrage. On aimait déjà beaucoup M.Z. en instrumental, voilà ce groupe encore magnifié avec de véritables chansons ! Ainsi soit il …
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