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UZUL PROD. pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 27 janvier 2007
 

Traveling without moving
(Expressillon – Discograph – 2007) 
Durée 58’08 – 9 Titres

http://www.myspace.com/uzulprod
http://www.expressillon.com
http://www.salamekprod.fr

Machine man au sein du combo lyonnais Kalylivedub depuis une dizaine d’années et membre du collectif Hybrid Sound System, Steph alias Uzul aura fréquenté tout ce que la région et plus largement l’hexagone compte de studios et de salles de concerts … Boulimique de sons, Uzul commencera pourtant à travailler sur un projet parallèle dès 2004 et composera dès lors les premières ébauches de « Traveling Without Moving », sa véritable œuvre personnelle pour laquelle il se verra rejoint par Tit’o, le guitariste de Picore, puis par le concepteur vidéo Nico Tico qui viendra imager cette superbe fresque qui a germé dans l’esprit vagabond du jeune homme. L’idée est simple et consiste en un voyage musical à travers le monde avec des escales obligées dans des lieux mythiques, le tout sans bouger de son fauteuil autrement que par l’esprit et par les vibrations …

Assises sur un confortable tapis de dub, les neuf étapes de ce périple se teintent à la demande de breakbeat, de hip hop et de trip hop pour ne jamais lasser l’auditeur. Un mur de basses et des guitares aériennes viennent donner du grain à une création écorchée vive qui passe d’endroits torturés où les horreurs et leurs souvenirs sont omniprésents comme « Mostar », « Belfast » ou « Bagdad » à d’autres lieux plus spirituels comme « Benares » ou encore à des sites hautement embrumés de façon naturelle comme « Londres » ou plus artificiellement comme « Saigon » et ses vapeurs d’opium ou « Kétama » et celles du canabis que l’on y cultive. Accompagné épisodiquement de musiciens rencontrés autour du monde, de la chanteuse russe Dasha qui nous guide dans « Moscou » à Mc Razamike qui plombe l’atmosphère de « Belfast » sans oublier le groupe dub bosniaque Sopot ou encore Mc Carbon Copies, Uzul nous présente sa propre vision de la planète d’une façon un peu onirique mais au fond pas si absurde que ça. L’ouvrage se veut léger, presque planant, mais nous ramène quand même régulièrement vers des considérations plus terre à terre pour mieux nous faire profiter de tout le génie créatif du maître de cérémonie. A découvrir dans son intégralité en mars après avoir péché quelques acomptes sur la page Myspace de l’artiste …