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MESSIAH’S KISS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 27 janvier 2007
 

Dragonheart
(Steamhammer – SPV – 2007) 
Durée 45’11 – 11 Titres

http://www.messiahskiss.com
http://www.spv.de

Dans la plus pure lignée de groupes comme Accept, Judas Priest, Manowar, Dio et autres vétérans de la grande scène des eighties, Messiah’s Kiss est une formation allemande dont le premier ébat discographique qui remonte à 2002 s’inscrivait déjà comme le descendant légitime de ceux de ses éminents prédécesseurs … Confirmé deux années plus tard avec un produit générique qui plutôt que de faire dans la dentelle reprenait le nom de la molécule qui le compose, « Metal », le mouvement général qui conduit Mike Tirelli (chant), Georg Kraft (guitares), Alex Hitz (guitares), Wayne Banks (basse) et Eddy Ostra (batterie) vers le riff ultime fait une fois de plus un très léger pas de côté début 2007 avec une nouvelle rondelle pas piquée des vers qui reprend le flambeau là où il avait été laissé juste après la tournée européenne de 2002 en compagnie de Doro et après le point culminant dans la carrière de Messiah’s Kiss au Wacken Open Air la même année … Peut on faire du neuf avec de l’ancien ? La question reste entière !

Pourquoi se creuser la tête quand on peut se la jouer à la fois simple et efficace ? C’est sans doute ce que les Germains de Messiah’s Kiss se sont une nouvelle fois demandés quand il a été question de pondre un troisième opus et la réponse a été sans appel, on reprend les ingrédients de « Metal » et de « Prayer For The Dying » et par la même occasion tout ce qui a fait le charme et le succès des groupes de la NWOBHM et on secoue un peu le tout pour ficeler onze nouveaux titres tous datés du jour de ponte mais ô combien efficaces ! Parce que de ce côté là, si on ne trouve pas une once de nouveauté dans sa musique, on ne peut en aucun cas reprocher à Messiah’s Kiss de ne pas savoir construire des riffs capables de s’inscrire dans la continuité logique des premiers Maiden pour ne citer que ceux là ! Vous avez dit facile ? Parlez en à Steve Harris et vous saurez combien les fans sont prêts à mettre sur la table pour retrouver un « Killers » ou un « Number Of The Beast » … Alors on est bien d’accord sur le sujet, on ne sort pas de « Dragonheart » plus intelligent ou plus cultivé qu’on y est entré mais là n’était pas de toute façon le but ! Par contre, il y a là dedans de quoi séduire plus d’un grincheux avec des bombes, n’ayons pas peur des mots, comme « The Ancient Cries », « Where The Falcons Cry », « Steelrider », « Open Fire » ou « The Ivory Gates ». Avec des mélodies plombées qui vous déboulent entre les oreilles en faisant plus de dégâts qu’un obus de mortier, Messiah’s Kiss a choisi de ne pas évoluer et de ne pas dévier d’un iota de la direction musicale qu’il s’est fixée à l’origine. Où est le problème dès lors que c’est fait avec talent ?