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VILLA VORTEX pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 26 janvier 2007
 

Incertitudes
(Autoproduction – 2006) 
Durée 44’18 – 11 Titres

http://www.villavortex.com

Remis de ses émotions après l’incendie spectaculaire qui aura réduit à néant son matériel mais aussi ses espoirs au début de l’été 2003, Villa Vortex doit son salut à Maurice G. Dantec auquel le groupe avait déjà emprunté son nom et qui lui donnera une fois encore la force de poursuivre sa longue aventure … Reparti au travail et à la composition après une période de reconstruction matérielle et morale indispensable, Villa Vortex sortira un premier maxi début 2005 et s’attirera les louanges de la presse spécialisée indépendante nationale et internationale avec un rock en Français qui pioche autant dans le dark et le metal que dans le punk pour ratisser un public encore plus large. Après nombre de dates dans l’hexagone et une mini tournée en Espagne, FG1 (batterie), FG2 (guitares), Will. A (basse, piano, voix) et Barascud (chant, claviers) ont enfin repris le chemin des studios et en sont ressortis avec un premier album fait de bout de ficelles heureusement solidement nouées !

Toujours aussi sèche et drue, la musique de Villa Vortex va droit à l’essentiel et se trouve compilée sur un seul et même opus qui regroupe à lui seul toutes les « Incertitudes » que les quatre jeunes gens peuvent encore et toujours avoir. Là où Deep Purple avait exhorté ses peurs et ses démons avec « Smoke On The Water », Villa Vortex a choisi de les diluer dans plusieurs chansons aux allures métissées et au charme certain. Cela passe par diverses influences plus ou moins rigides et par des riffs carrés qui imposent un rythme et une puissance spontanée où se nichent des morceaux intéressants comme « Voies du silence », « Années de sang » et « (F)Ange » ou encore l’excellent « Retour à Gethsemani » qui mélange intelligemment histoire pieuse et mélodies rugueuses. Enregistré au Passe Muraille de Grenoble à l’été 2006, l’album affiche un son de qualité fort honorable mis habilement en valeur par un mastering bien ficelé et s’avère être une belle carte de visite pour un groupe qui maîtrise au millimètre près ses morceaux et qui sait leur donner un juste équilibre entre force et finesse pour mieux les partager avec son public. Capable de dévergonder ceux pour qui les limites du raisonnable en matière de rock s’arrêtaient à Noir Désir sans pour cela complètement les emmener jusqu’aux Suprêmes Dindes, à Parabellum, à Trust ou à Tagada Jones, Villa Vortex joue le jeu du rock dans la langue de ses racines et ne s’en porte pas plus mal ! Ils préparent déjà des morceaux pour une suite en espérant que ce premier album leur donnera les moyens de la réaliser. En ce qui nous concerne, on aimerait bien qu’ils y parviennent …