Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DILAMME pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 25 janvier 2007
 

Hors je
(A&R Music – Wild Palms Music – 2007) 
Durée 41’25 – 11 Titres

http://www.dilamme.com
http://www.myspace.com/dilamme 

Chanteur depuis sa plus tendre enfance, Dilamme a commencé à écrire ses premières chansons à l’adolescence, s’engageant semble t’il vers un ton léger et sentimental sur lequel il hésite à revenir, un peu comme si le coming out musical lui semblait encore un peu prématuré … Désormais plus axé sur des réalités aussi diverses que la vie, la mort, la société ou encore l’écologie, l’artiste sort un premier album très coloré dans lequel les influences se mélangent de manière un peu brouillonne mais aussi et surtout très spontanée. Epaulé par nombre d’amis musiciens comme Axel Wursthor, David Durand, Philippe Prud’homme ou Aurore Magnier dans la composition et dans l’enregistrement d’un ouvrage qui ne sera distribué pour le moment que via les plateformes de téléchargement légal, Dilamme se met à nu sur une rondelle à laquelle il manque encore un peu de véritable consistance mais qui laisse entrevoir un réel pouvoir de séduction qui ne demande qu’à être développé.

Positif, radieux, ensoleillé et souriant, Dilamme est l’exemple même du jeune homme en blanc qui séduit les adolescentes un peu fleur bleue et qui agace immanquablement leurs fiancés avec ses allures de gendre trop parfait … Si ses chansons ne sont pas toutes irréprochables, loin de là, le pop rock ethnique du jeune homme a au moins le mérite d’être sincère et varié et de nous faire aller des Gypsy Kings à Kassav en passant par I Muvrini ou Cheb Mami. Multipliant des influences que l’on sent très fortement axées autour des mers chaudes en général et de la Méditerranée en particulier, Dilamme accentue spontanément les variations de tempo et use régulièrement des guitares espagnoles et des percussions lascives pour inviter son public à taper du pied et à tortiller des hanches plus souvent qu’à son tour. On ne sait encore s’il restera crooner toute sa vie où si son genre se radicalisera un peu avec le poids des ans mais on ne pourra que reconnaître à ce garçon un peu hors de son époque et hors du temps le mérite d’avoir suivi son instinct et sa passion pour en arriver à faire un album qui sort de l’ordinaire là où tant d’autres se seraient contentés d’emboîter le pas à la mode et de suivre un courant plus porteur. Avec Dilamme, ça a le mérite d’être clair dès l’écoute de « C’est comme ça que tout finit » ou de « Hors je », on aime ou on n’aime pas mais on ne reste pas indifférent … A chacun de juger par lui-même !