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THE GOOD, THE BAD AND THE QUEEN pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 25 janvier 2007
 

The good, the bad and the queen
(Parlophone – EMI Music – 2007) 
Durée 42’54 – 12 Titres

http://www.thegoodthebadandthequeen.com
http://www.myspace.com/thegoodthebadandthequeen 
http://www.honestjons.com

On avait bien entendu parler d’un maxi à l’automne 2006 mais il convient de reconnaître que nous étions quelque peu passé au travers d’un événement aussi réjouissant que le nom est intriguant lors de la sortie de « Herculean », l’avant goût proposé par le projet The Good, The Bad And The Queen … Dont acte. On se rattrape donc aujourd’hui avec l’album du quartet, un ouvrage dont les sources remontent à l’année 2004, lorsque le chanteur et claviériste Damon Albarn de Blur et Gorillaz s’était rendu avec le guitariste Simon Tong (The Verve) et le batteur Tony Allen (Africa 70 / Fela Kuti) au Nigeria et y avait enregistré avec des musiciens locaux de quoi remplir un album. Tombée dans les oubliettes pour cause de nouvel opus de Gorillaz, l’histoire renaîtra bien plus tard de ses cendres et repartira de zéro avec cette fois le soutien de Paul Simonon, le bassiste des Clash, venu en voisin retravailler l’album dans une direction cette fois beaucoup plus britannique …

Série de saynètes historiques sans véritables liens entre elles si ce n’est qu’elles se déroulent toutes dans le même pays et plus précisément dans le même quartier de Londres, Portobello Market, les douze chansons se veulent positives et multiplient les couleurs musicales, piochant autant dans le punk et dans la pop que dans un dub caribéen ou encore dans un afrobeat aux accents délicieux. Les pistes filent au gré des humeurs et incorporent tantôt des chœurs, tantôt une section de cordes, tantôt des percussions assurées par Danger Mouse en personne qui est également le producteur de l’album. Sans marquer la moindre différence entre le riche et le pauvre ou entre les ressortissants des diverses communautés culturelles et ethniques qui se télescopent dans cet îlot de l’Ouest Londonien, The Good, The Bad And the Queen nous promène d’un « 80’s Life » à un « Nature Springs » et d’un « Behind The Sun » à un « Green Fields » de façon très aérienne, en passant sans en avoir l’air d’un style très music hall à un autre beaucoup plus breakbeat sans oublier de revisiter le rock et la britpop, père et mère de toute une génération qui se reconnaîtra sans difficulté dans un ouvrage qui taille au passage une brèche vers le futur … Affaire à suivre ou coup ponctuel ? Quoi qu’il en soit, ça sera toujours ça de pris de la part d’une dream team à laquelle on aurait du mal à refuser quoi que ce soit …