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TYPE O NEGATIVE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 22 janvier 2007
 

Dead again
(Steamhammer – SPV – 2007) 
Durée 77’29 – 10 Titres

http://www.typeonegative.net
http://www.myspace.com/typeonegative
 
S’il n’est pas un des groupes dont classe naturelle aura marquée le metal américain, Type O Negative fait pourtant son petit bonhomme de chemin depuis les nineties avec à la clef nombre d’albums plus ou moins bien accueillis par un public qui se scinde généralement de façon très méthodique en deux à l’énoncé même du nom du groupe. A ma droite ceux qui ne supportent pas la bande à Peter Steele (basse et chant), à ma gauche ceux qui ne jurent que par le géant vert de Brooklyn et par ses petits camarades de jeu Josh Silver (claviers), Kenny Hickey (guitare) et Johnny Kelly (batterie). A l’aube de la sortie annoncée et déjà très décriée de son septième opus, le groupe se serre les coudes et nous pose une bombe qui conviendra au moins à quatre personnes : les musiciens eux-mêmes !

Type O Negative s’est encore embarqué dans une sorte de road movie malsain qui évoque plus souvent qu’à son tour les Marvel Comics et qui surprend par la superposition contre nature de voix death et de narrations plutôt claires et concises. Produite par Steele et Silver eux-mêmes, la rondelle se démarque de ses consœurs par un son volontairement déséquilibré qui met les musiques invariablement en retrait au profit des voix, donnant à l’ensemble un petit côté décalé et par la même occasion impur qui ne sera pas pour déplaire aux aficionados les plus touchés par le style groupe. Long, pesant, parfois insupportable tant les mélodies sont oppressantes, « Dead Again » n’en finit plus de multiplier les effets de manche et surprend à chaque morceau en associant des descentes d’ivoires cristallines et des déluges de basses furieuses pour un rendu qui sort indiscutablement de toutes les ornières tracées par ceux qui ont précédé le quartet sur les pistes boueuses du metal moderne. Peut être plus conventionnel que les autres, et encore, « Halloween In Heaven » sera sans doute le seul morceau capable de tirer l’ouvrage vers un public metal plus généraliste qui, une fois de plus, aura le plus grand mal à accrocher à un répertoire qui ne se laisse approcher que par ceux qui le veulent vraiment. Ceux qui parviendront à passer le cap du deuxième morceau ont éventuellement une chance d’aller jusqu’au bout de l’album, les autres se consoleront en se disant que les capacités de rebuter sont au moins aussi importantes que celles de séduire dans une formation comme celle-là ! C’est aussi un peu ce qui contribue à sa longévité …