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IROKO PERCUSSIONS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 21 janvier 2007
 

Iroko percussions
(Baby Rock Corp. – 2007) 
Durée 22’27 – 6 Titres

http://irokopercussions.free.fr 
http://www.myspace.com/irokopercussions 

Quand quatre musiciens impétueux se prennent d’envie de faire sonner les percussions et de rassembler dans le même creuset un groove improbable et coloré, on assiste parfois à des moments qui relèvent autant de la magie noire que de la musique … Regroupant autour d’eux tout ce que leur arsenal peut compter de tambours, djembés, congas, timbales, bongos, cloches et cymbales mais aussi quelques samples et une grosse volonté de sonner juste et sensuel, Willy Géraud, Stanislas Didry, Laurent Nougier et François Cot jouent au sein d’Iroko Percussions depuis 1999 et ont brillé aux côtés de Percubaba, Guem ou Touré Kunda de France en Angleterre avec quelques hauts faits d’armes au Carnaval de Nothing Hill à Londres ou pour la Fête de la Musique au Château de Chambord. Repéré grâce à un premier album sorti en 2005, le quatuor limougeaud revient début 2007 avec un tout nouveau maxi qui lui servira de tremplin pour une première partie de l’impressionnant Ba Cissoko au Krakatoa le 10 février prochain …

Téléchargeable sur toutes les plateformes partenaires de Believe, cette toute nouvelle galette éponyme part en direction des dancefloors avec un titre totalement inattendu, l’effarant « Kweeka Style » qui est à la techno ce que le rap est à la musique classique … Un ovni ! Multipliant l’usage des talents avérés et cachés de chacun des ses participants, Iroko Percussions nous livre le maxi le plus surprenant et le plus coloré de ce début d’année, l’intro et l’outro jouées au piano pouce (« Senza ») ne servant qu’à nous mettre en appétit avant que le déluge ne nous entraîne des profondeurs de l’Afrique jusque dans les Caraïbes et ne nous fasse traverser des éléments aussi étrangement convenus que le reggae, la samba et bien évidemment l’electro mise largement en avant sur le brûlot déjà évoqué. Plutôt conformiste voire même conventionnel sur « Les sons de cloches », le combo entame sa descente à tombeau ouvert faite de dérapages et de reprises de contrôle dès l’entrée en piste de « Chapati Dance » et ne nous laisse plus aucun moment de répit, faisant entrer tantôt des cuivres, tantôt un mélodica, tantôt des boucles sur une musique variée et attachante qui sait utiliser son côté répétitif pour mieux faire ressortir ses différences de ton. C’est à la fois jazzy et hardcore, le freestyle proposé par Iroko Percussions n’étant au service de rien d’autre que de sa musique et parvenant à la magnifier à chaque instant. Un simple petit clic risque de vous apporter très vite le grand choc !