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EVER WE FALL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 13 janvier 2007
 

We Are But Human
(Hopeless Records – Active Entertainment – 2006) 
Durée 53’15 – 12 Titres 

http://www.everwefall.com  
http://www.myspace.com/everwefall
http://www.hopelessrecords.com

Au risque de crouler sous le poids, on se retrouve une nouvelle fois avec un des tous nouveaux groupes venus de la scène indie-emo-rock proposée par Hopeless Records … Et une fois encore, on ne peut que s’incliner car si ce n’est pas l’originalité qui étouffe Ever We Fall, la musique que nous proposent Adam Brazie (guitare et chant), Ryan Furlott (guitare) et Matthew Szklarz (batterie) tient plutôt bien la route et s’immisce sans trop de surprise sur une scène où leur arrivée est à la fois bienvenue et presque inaperçue. Un premier maxi sorti en 2003 emmènera tranquillement le groupe vers la rupture avec son bassiste et c’est en trio avec Ryan à la basse que le groupe de Portland terminera sa tournée en cours jusqu’à l’enregistrement de ce tout premier opus où l’on également croise Jay Turk et Mike Kalajian qui tiennent tour à tour la basse ou encore les claviers …

Ever We Fall nous entraîne à ses côtés sur le versant pop d’une musique qui n’emprunte plus que très peu au punk-rock de ses racines, du moins de celles qu’il avoue … Avec une douzaine de titres aux fortunes diverses, enchaînement de grands creux avec tout de même quelques belles vagues au milieu, les post-ados américains nous servent des textes à l’intérêt incertain posés sur des musiques qui font heureusement régulièrement taper du pied. Sorte de soap comedy californienne sur fond d’années collèges, de joueurs de basket, de surfeurs et de bad boys qui roulent en cabriolet, « We Are But Human » n’a certes pas la saveur des « Happy Days » d’antan mais  a au moins le mérite de fédérer des aficionados tirés de la même veine avec des morceaux comme « Youth Like Tigers », « My Dog The Senator » ou « Great Day For An Airstrike » … On restera plus insensible à des pièces comme « Late Night Dance Party » ou « Welcome To Fhloston Paradise » qui manquent pour leur part cruellement d’accroche et pour lesquelles une grosse dose d’énergie ne pourra qu’apporter un plus en live. Plus déçu par le côté convenu de l’histoire que par un quelconque défaut technique totalement inexistant, on se consolera en se disant qu’Ever We Fall pourra avantageusement jouer le rôle de joker de luxe en cas de défection d’un de ses colistiers sur une tournée à venir. Et réciproquement …