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STANDARD pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 11 janvier 2007
 

3.000V – 40.000W
(Mushroom Pillow – Anticraft – 2007) 
Durée 65’05 – 12 Titres

http://www.wearestandard.net

Combo né en 2002 du côté de Getxo, un village de la côte atlantique espagnole situé près de San Sebastian et de Bilbao, Standard a su combiner des influences étranges et variées pour en arriver à faire une musique métissée dans laquelle on trouve un soupçon de punk et un autre d’electro, le tout mâtiné de dance, de funk et de beaucoup de chose qui, à ce jour, n’ont pas encore trouvé d’appellation faute de véritable référence. Pour Deu Txakartegi (chant, basses et machines), Paulino Rios (claviers et harmonica), Londonboy (batterie et claviers), Jens Wolffersdorf (guitares, claviers et machines), Javi Letamendia (batterie et machines) et Juan Escribano (guitares, claviers et percussions), l’important était avant tout de se faire remarquer pour leur originalité plus que par leurs emprunts volontaires ou non à Hendrix, Joy Division, Death In Vegas ou The Stooges et ce fut chose faite dès que EMI Publishing découvrit en eux la future révélation de demain … Nous étions alors en 2005 et les choses allaient s’accélérer progressivement jusqu’à ce premier album !

C’est fou ce que Standard porte mal son nom, du moins musicalement parlant … Parce que pour ce qui est de sortir du moule, les Espagnols s’y connaissent et c’est avec pas moins de deux batteries auxquelles se couplent des percussions et une boite à rythme que le groupe s’engage dans une voie où il reste encore beaucoup à défricher. Et c’est très bien ainsi car en plus de « On The Floor », le premier single qui ne manquera pas de séduire le plus indécis, on se retrouve confronté des hymnes où la cacophonie post-punk emprunte autant aux soli du Voodoo Child qu’à un pré-dub sensuel aux accents ethniques. Travaillant sur une succession de structures bien définies et de séquences plus ou moins improvisées, Standard nous propose un recueil fichtrement énergique où les baisses d’intensité n’existent pas, d’où son titre, et où chaque grappe de guitare est mise en concurrence avec des machines dont le rendu est ahurissant. Tapant dans la délicatesse sur un absolument décalé « I Love You » qui contraste avec des tueries du genre « Love Train » (quel break mes aïeux !), « Hippie » ou « Suzanne », « 3.000V – 40.000W » a été enregistré en étroite collaboration avec Carlos Hernandez (Planetas, Deluxe …) et bénéficie d’une architecture très live non seulement dans le fond mais aussi dans la forme. Quand l’urgence et la folie du rock se marient avec le côté subtilement électronique de la dance, cela donne parfois des choses étonnantes et cette galette toute fraîche est là pour nous le rappeler ! Sortie en février …