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KING SIZE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 29 décembre 2006
 

The King Is Dead
(Nocturne – 2007) 
Durée 40’46 – 13 Titres 

Blah-Blah
(Nocturne – 2007) 
Durée 10’04 – 3 Titres 

http://kingsize.free.fr
http://thekingisdead.free.fr
http://www.myspace.com/ksrevup

Après avoir inondé le marché du disque de ses multiples sorties depuis 1990, King Size aurait presque pu goûter à un repos bien mérité mais quand on aime on ne compte pas et c’est donc sans compter que la bande de loufs nous tire non pas un album mais un album plus un maxi trois titres comprenant pas moins de deux inédits ! Perpétuant sa réputation de groupe atypique autant influencé par les Beatles que par les Stones ou les Thugs, King Size se concentre sur toute l’énergie d’un bassiste chanteur fou furieux, Philippe Nicole-Lefebvre-Vasset alias The Rev’, et y apporte la technique et le génie créatif de Christophe Gillet aka The Ace aux guitares, Stéphane Vergriete aka Bosley à la batterie et Jocelyn Godard aka Mr Black aux claviers pour nous présenter une volée de nouvelles compos qui mélange la force de frappe de l’Otan et la le pouvoir de diplomatie de l’Onu … Autant dire que tout se présente pour le mieux dès l’entrée de la rondelle dans la platine !

Prenez une énergie punk posée sur un son rock très vintage, une grosse envie de jouer dur et fort tout en restant clair et audible, le tranchant des guitares et le velu de la rythmique … Secouez le tout en y ajoutant un trait de distorsion et une larme de saturation et vous comprendrez comment le roi est mort, au choix d’une crise cardiaque ou  encore d’une rupture d’anévrisme. Parce que ça joue bordel, et ça joue grave en plus ! Punchy sur « It’s My Blood », catchy sur « Glad All Over » ou même bluesy sur « Plastic Soul » mais mon dieu quelle baffe ! C’en est presque indécent de se permettre de mettre de l’orgue Hammond au milieu des flammes produites par les cordes sous le poids du riff mais fatche con que c’est bon … Porté par un énorme « Blah-Blah » que l’on verrait aussi bien dans le répertoire de Plastic Bertrand que dans ceux des Ludwig ou des Thugs, le maxi nous réserve deux poignées de cacahuètes supplémentaires avec les très bluesy-groovy « Mummy » et « Bad Time For Love » qui auraient sans doute eu un peu de mal à s’intercaler sur l’album mais qui trouvent ici la dimension qu’ils méritent. Les deux volumes se complètent, d’ailleurs sont ils indissociables, et c’est à grands coups de « Dark Nights », « Bitter End » et autres « Sixteen Again » que le début de l’année va sonner ! On ne pouvait pas mieux commencer 2007 …